5 novembre 2012 permalink
Les anciens prônaient l’équilibre entre le mens sana et le corpore sano (mon latin est loin -il date de mon antiquité à moi 🙂 – et je m’étonne que le traducteur me donne corpore sano plutôt que corpus sanus). Sur le plateau « corpus » de la balance, j’ai déposé un vélo … à peu près 13kg. Et quand je dis « j’ai », c’est plutôt une coalition familiale attentive à mon épanouissement global.
Ce vélo, Mr B est un vélo pliant anglais … Un Brompton M6 pour ceux qui connaissent. Passe-partout, presque minuscule lorsqu’il est plié (en un peu plus de 10 secondes pour ceux qui contrairement à moi n’ont pas deux mains gauches et un gros problème de latéralité), assez léger (ou plutôt pas trop lourd), super pour ceux qui s’adonnent au « vélotaf » (moi, je suis plutôt « loisir », privilège de l’âge) … un petit bijou.
Cela remonte à quelques mois. Mes premières sorties se soldèrent par des douleurs aux genoux, au « derrière » (s’agirait-il du coccyx ?), un souffle de vieille locomotive à vapeur, des raideurs musculaires dans les jambes et des tiraillements dans le dos. Bref, tout ce que peut attendre quelqu’un qui n’a jamais prisé le sport quel qu’il soit (Avec par dessus tout une détestation certaine du foot. J’ai parfois l’impression d’être le seul a revendiquer ce droit et parfois, je me demande quelle frustration ancienne et profondément enterrée serait à la base de ce sentiment), et où qu’il soit, en vrai ou à la télévision.
Et puis, ne serait-ce que pour faire honneur à la bête (je parle du vélo) et de son besoin de sortir, de prendre l’air (un vélo est un animal comme un autre), j’ai répété l’effort. Et la pénibilité s’est petit à petit amenuisée, de façon inversement proportionnelle au plaisir (merci les endomorphines).
C’est ainsi que Mr B est devenu un peu plus qu’un tas de ferraille … mon vélo et un instrument de liberté.
(À suivre)
27 octobre 2012 permalink
Devant m’absenter, j’ai abandonné films et vieille casserole (nom provisoire donné à mon SX70 Sonar dans l’attente d’une photo « acceptable »). De retour, la deuxième phase d’essais peut reprendre. La mécanique du pola semble fonctionner mais le reste … Je sais que le Sonar (autofocus) est « capricieux ». Et ces nouveaux films PX70 Color Protection de Impossible sont-ils aussi prometteurs (couleurs plus vives, protection contre la lumière lors de l’éjection inutile …) qu’annoncés.
Et effectivement … le sonar (dispositif ingénieux et impressionnant de mise au point automatique) est capricieux : impossible de mettre au point en dessous de 2m de distance.
Heureusement, on peut débrayer l’auto focus et faire la mise au point manuellement. Oui mais, deuxième problème, le bouton-poussoir de débrayage se cale difficilement et revient spontanément en auto-focus, avec (quel est le rapport ?) un blocage du bouton de déclenchement. Il faut alors bloquer/débloquer et miracle aléatoire, ça remarche.
J’ai pris une photo avec MAP par sonar et manuelle (film Impossible Project PX 70 Color Protection et molette d’exposition placée en position médiane. Le sujet, Mr B, est dans le soleil). Les deux MAP sont assez similaires. Par contre le film est à mon avis un peu « verdâtre ». Voici le résultat …
Et c’est l’occasion de vous présenter Mr B, mon vélo pliant Brompton.
(À suivre)
22 octobre 2012 permalink
Cela vous est peut être arrivé dans votre enfance … un anniversaire ou un Noël, des cadeaux, un déballage fébrile et un super bidule motorisé. Sur la boîte une étiquette discrète, pour ne pas dire invisible, vous annonce « piles non incluses ». Et vous voilà avec ce qui aurait pu être The cadeau et qui n’est qu’un amas de plastique-ferraille immobile, inutile … Sigh, soupirerait Charlie Brown.
Vous comprenez ainsi l’état dans lequel je me trouve avec ma vieille casserole. La commande de film est passée et je viens de recevoir cette version moderne du supplice chinois … le numéro de tracking : compulsivement vous tentez de suivre votre colis et, alors qu’il est toujours annoncé quelque part entre chez vous et ailleurs, dans un sombre entrepôt, le livreur (devrait) sonne(r) à votre porte.
Pour passer le temps utilement (je tais ici consciemment et provisoirement toutes mes autres activités quotidiennes), je furète sur le web à la recherche de l’info ultime (celle que vous ne trouvez jamais à force de dévier du but par des clics qui vous en écartent inéluctablement). Rarement, cependant, la pêche est infructueuse et c’est ainsi que j’ai trouvé une vidéo expliquant comment exploiter au mieux son SX70 avec un film Impossible-Project PX70 Color Shade … Surexposition ! Ah bon. Heureusement les nouveaux films PX70 Color Protection semblent moins sensibles à la lumière dans la phase de développement et il faut veiller à ce que la molette doit être orientée 1/3 vers le sombre (?).
Et puis, rien ne vaut un petit tour à vélo pour apprendre à ne pas ronger son frein …
Photo traitée avec l’application Instant