Que dure un instant ? On est d’accord, c’est bref. Mais bref combien ?
On pourrait dire qu’au niveau du temps, l’instant est ce qui se rapproche le plus de l’infinitésimalité . Mais « se rapprocher » n’est pas « atteindre » et donc cela implique une certaine élasticité de l’instant.
L’instant(ané) façon pola est une parfaite illustration de mon propos … Imaginons, Paris, la Butte aux Cailles (charmant quartier du 13ème), une fin d’apres-midi automnale et un soleil déjà à moitié sous la couette (de nuages). Ajoutons-y moi et mon SX70. Bien que modifié 600 sa soif de lumière le pousse à distendre l’instant et, porté à bout de bras et non posé sur un trépied, il se fait l’écho des tremblements de son porteur … Il est évident que plus l’instant se prolonge, plus il se dissout dans la durée et plus il plonge vers le flou, l’indéfinissable …
Voilà, voilou … c’est dit. Passons à l’illustration. Le « Brel » et le « Ferré » (celui du « avec le temps, avec le temps, va, tout s’en va » mais pas totalement puisque subsiste le pola) sont dûs à un artiste nommé Oji …
Et pour un monde moins flou, votez Affle(f)lou 😉 …
Les chicoufs (beaucoup plus chic que ouf) nous ont quitté (provisoirement … chic d’abord et ouf ensuite, évidemment).
Juin débute en mode estival quoiqu’orageux… pourquoi ne pas voir la vie en rose (Polaroid Spectra) …
Le 2 … Marquette-lez-Lille, pas vraiment la destination estivale et pourtant … 33°C et sueños, une super expo de Jef Aerosol dans l’église Notre-Dame de Lourdes située à côté du syndicat d’initiative totalement mis en couleur par Mr Aerosol … une occasion de tester les polas en intérieur, là où ils ne brillent 😉 généralement pas …
Et puis de nouveau les chicoufs … on consomme sans modération. Les articulations trinquent mais ça fait du bien 😀.
Le 13 … Paris … toujours le 13e et l’inauguration du boulevardparis13 … quelques nouvelles fresques murales dont celle de Hush. Oui, j’aime …
Le 14 … toujours Paris … grande tournée streetart … Ourcq et Living Colors …
… mais pas que … street art aquatique à la « Duchamp », du fond du bassin surgit le bidet, la moto, le caddie, art plus que brut …
… du côté du Lavomatik …
… et la Butte aux Cailles et Miss Tic … (les packs de pola devraient porter la mention « à consommer avec modération » et une photo de la tête horrifiée de mon banquier) …
Le 16 … Paris. Rapide passage au canal Saint-Martin. Tout a une fin même si la-dite faim 😉 n’est pas comblée et puis le retour at home (calme et verdure) a lui aussi beaucoup de charme …
Le 20 … Bruxelles … un ange passe et mon SX70 est toujours prêt …
Le 21 … Lille … l’été arrive, canicule prévue pour la semaine prochaine (et pour les siècles à venir certainement. La fonte du permafrost serait en avance de 70 anhttps://flic.kr/p/2guYrmys … et nous on pense rosé et barbecue. Cherchez l’erreur) … soleil et lune, astre et désastre (ou réciproquement) … Soles de Oro à la Vieille Bourse
Le 29 … il faut chaud ici, très chaud là-bas et insupportable ailleurs … le monde est ainsi fait … fais gaffe où tu nais …
Polaroid, pastèque et Mickey … avec une frog tongue (un bidule qui se déroule à l’éjection du pola et le protège de la lumière pendant les premières secondes) ça aurait pu être mieux …
Question cailles vous pourriez être déçu (selon mon ami Google, point de volatils ici mais bien un monsieur Caille artiste de son état. Mais alors pourquoi ce pluriel ?) … par contre, si on en croit la cartographie du lieu il y a bien une butte et vous risquez d’y trouver 5 diamants.
Si d’aventure la recherche des diamants est elle-même infructueuse il vous reste quelques perles garanties … les aphorismes de Miss Tic, un véritable produit local.
Et même si le mal y est souvent mis à mâle (et réciproquement surtout), Miss Tic joue avec les mots et y prend plaisir. Un plaisir partagé … je parle pour moi …
Poursuivons notre balade autour de l’avenue Vincent Auriol dans le 13e …
Le Polaroid pack100 n’est pas particulièrement « ergonomique ». J’avais un Polaroid 250, une belle bête. Hélas le soufflet a mal vieilli et est piqueté de petits trous, sources de fuite (d’ailleurs, plus intrusion que fuite … question de sens) de lumière … irréparable et inutilisable. J’utilise le 330 … un peu lourd (bien que le 330 en plastique le soit moins qu’un 250 avec boîtier métallique), encombrant et moins souple (le 330 n’a pas le viseur Zeiss repliable du 250) … On fait avec.
Quant aux films pack100 « pelables » (le Fuji FP-100C), outre qu’ils soient en voie de disparition (ce qui est – de plus en plus – rare est de – plus en plus – cher 🙁 ) ils ont le gros défaut de « suinter » de produits chimiques lors du pelage (pour faire simple, après +/- 2 minutes, on sépare – on pèle – deux couches, le positif et le négatif, séparées par les réactifs). Ça coule, ça colle … pas top (La solution : intercaler une feuille de papier cuisson prédécoupée entre les positifs et le transport en devient plus aisé. Et le négatif ? Pour moi … poubelle . Shame on me). On en a donc plein les doigts. L’analogique c’est la vraie vie 😉
… Faile … à couper le souffle …
… Seth …
… Jorge Rodriguez Gerada …
… Sheppard Fairey …
… Maye …
… et un peu plus loin, à la Butte aux Cailles … Veracidade …
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