Encore quelques grains et le sablier de 2019 pourra être retourné … mais avant …
Le 2 … passage à Jalhay (le passé s’efface par petites touches successives) dans le froid et la brume, à l’orée des Hautes Fagnes. Mais où sont trolls, orques et autres wargs ? Victimes du dérèglement climatique impitoyable pour la biodiversité ?
Le 3 … un clic et hop c’est l’embardée … je veux parler de l’e-commerce. Et ce clic m’a valu 3 packs de films avec un cadre de saison, rouge Noël. Top ? Pas top ? Je reste définitivement « cadre blanc » à l’ancienne.
Le 4 … mon (« un de mes », pour être plus précis) SX70 à peine sorti de clinique rechute … une simple pression et … rien. Une deuxième pression et c’est une salve de 5 polas noirs, et pour finir une photo réussie … Oui, c’est sûr … retour en clinique, euthanasie et dons d’organe au programme. L’obsolescence finit parfois par vaincre 🙁
Le 10 … les Hautes Fagnes (bis) et (encore) quelques ratés … le film ? le SX70 ? un karma contrarié ? La lande ensorcelée ? Qui sait ? Le pola c’est ça aussi, un mélange de technique vieillissante, hantée et capricieuse.
Et puis de l’eau, de l’eau, du gris, du froid … Si j’étais une nappe phréatique il est possible que cette météo m’arrache un sourire … Et entre 2 averses, une éclaircie surprisE par mon pola …
Le 19 … Lille … ambiance de Noël évidemment …
Le 25 … Noël … si,si
Merci au Père Noël qui a eu la bonne (?) idée de m‘apporter un Instax Mini 70 … pas de risque que je devienne fujiinstaxoïder mais le joujou est sympa et mon Sasha (5 ans) l’a testé avec succès 🙂 Moi zaussi … et il est étonnant de voir comment le même lever de soleil hivernal est interprété par la chimie (et l’optique) polaroïde et fujioïde …
Et le marathon réveillonnesque déboule … 7 jours où le meilleur vous est souhaité qui seront suivis de 365 jours pour tester la pertinence de ces souhaits …
Le meilleur je vous l’ai souhaité, je vous le souhaite et je vous le souhaiterai … sans garanties. Les hautes instances ont généralement tendance à faire la sourde oreille au modeste vermisseau que je suis. … Bonne année 2020, cher(s) lecteur(s) (oui, j’ai hésité à mettre un « s ») … 🙂
Mon année 2019 selon Instagram … why not. Pas un seul pola de streetart. Chafouin, je suis 😉
Une dernière révérence solaire (coucher de soleil sur 2019 ? Lever de soleil sur 2020 ?) … entachée par une bizarroïdie polaroidesque … un saupoudrage de plumetis blanchâtres d’origine indéterminée … je contacte le support ou s’agit-il simplement d’un présage annonçant de prochaines chutes neigeuses 😉
Il faut parfois s'écarter de la ville … pas sûr qu'on y sera mieux. Plus seul certainement … c'est déjà ça.
Le temps était gris (il faut, ici, que je fasse une petite digression … Oui, je parle souvent meteo et ce ne sont pas mes rhumatismes ou mes cors au pied qui me dictent mes billets mais, c'est vrai, une sorte de symbiose s'est établie entre moi et mes polaroids SX70 ou SLR680 qui me quittent rarement et je ressens, je partage leur besoin de lumière …), les nuages bas, la végétation épaisse, et ces sapins majestueux pour voiler le ciel … Oui, question lumière, les conditions n'étaient pas top. Et comme souvent, … ce besoin inassouvi de shooter.
… jamais totalement assouvi, irrépressible et, aussi, souvent/parfois déçu. Tant pis. Ce fut le cas ici dans cette sombre forêt en bordure des Hautes-Fagnes … malgré la bonne volonté et les efforts du SLR680 😉
Gris, brume, pluie, froid, … difficile d'échapper aux considérations saisonnières, qui reviennent machinalement, inévitablement en fonction du calendrier.
Et l'automne suit l'été.
Hélas, comme les canards ou autres volatils du même acabit nous n'avons pas nécessairement l'occasion de suivre le soleil dans ses derniers retranchements et de plier bagages vers des cieux plus cléments.
Et pourtant les champignons, eux, se réveillent, débordent d'activité et excitent les mycophiles.
Sachant que la beauté du champignon dissimule parfois quelques molécules moins avenantes, étant mycophile au niveau de l'assiette mais en rien mycologue, une très récente balade dans la forêt, s'est soldée uniquement par une récolte de photos.
Il y a quelques jours, Hipstamatic « sortait » un nouveau pak (Sao Paulo HipstaPak et un descriptif détaillé sur Hipstography) . Curieux, voire intéressé, je n'ai pas pu m'empêcher de céder [2. Astucieux 😉 ces achats intégrés dans l'application. La ponction est légère et indolore et à la longue votre appli vous coûte beaucoup, beaucoup plus que prévu.] à la tentation et à tester le combo Madalena/Robusta lors d'une petite balade en forêt.
Le descriptif m'avait paru plus que plaisant. Et, au cours d'une petite balade en forêt je pu la tester. Alors que sur le iBidule [2. Pour moi c'est un iPod] le rendu paraissait sympa, de retour, sur l'écran du PC c'était un peu moins ça.
L'objectif offre un faible contraste avec une superposition de tons proches du cacao chaud (un commentaire parmi d'autres et quelques exemples convaincants … ou non sur hipstography.com)
Un peu trop soft, manque d'accentuation, une désaturation uniforme caractérisée par une sorte de voile sur la photo … apparemment les conditions de test n'étaient pas optimales. Le choix du combo est, dans le cas de Hipstamatic, préalable à la photo et irréversible [3. C'est d'ailleurs une des raisons qui me font apprécier cette appli. Pas moyen de modifier, annuler, remplacer, hésiter, réessayer … les filtres en post-traitement. La photo sera réussie … ou non. Et une photo ratée le sera définitivement. Cette petite part d'incertitude, de déception possible, de surprise, fait le charme d'Hipstamatic]. Il semblerait que ce combo donnera toute sa puissance pour un sujet très contrasté, avec des zones de couleur chaude et bien marquée.
Dans les profondeurs de la forêt, en bordure des Hautes-Fagnes …
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