C’était en juin, boulevard Vincent Auriol, on inaugurait ce musée à ciel ouvert … 50 fresques (je n’ai pas compté car quand on aime …).
Depuis 2009, le 13ème arrondissement propose aux Parisiens et aux touristes un parcours de fresques réalisées par des artistes français et internationaux. Initiée par la Galerie Itinerrance, en partenariat avec la mairie du 13ème arrondissement, cette balade a été pensée comme un véritable musée à ciel ouvert. En offrant un lieu d’expression à des artistes majeurs de l’art urbain, cet arrondissement écrit progressivement l’une des plus belles pages de l’histoire de Street Art et offre au quartier une renommée internationale.
J’en ai déjà parlé et je ne me lasse pas de le parcourir à chacun de mes passages à Paris. Streetart, bánhcuốn, bánh mì, ou éventuellement phở 😉 ).
En fin de journée et un soleil couchant … quelques bijoux …
J’éprouve beaucoup de plaisir lorsqu’un pignon, une façade aveugle se voit accaparé par un artiste muraliste. L’austérité (qui a parlé de mornitude ?) urbaine combattue à coups de bombes pacifiques et colorées, ça me plaît.
Ainsi à Roubaix quelques nouvelles œuvres sont apparues dont un portrait de Camille Claudel à 20 ans par James Cochran assez surprenant quand on connaît le style (coloré, pointilliste, …) de cet artiste. Le résultat est à admirer à deux pas du musée La Piscine qui abrite quelques œuvres de la sculptrice …
Quelque variantes polaroidesques … avec un triptyque (polaroid SX70 modifié et films PO Color600) façon zoom (la dernière photo est obtenue avec le tele 1.5 #119A) …
Mais aussi en pack100 (Polaroid 250 et films Fuji FP100C) …
Prenons une ville du nord de la France. Disons, Roubaix …
Ajoutons un de ses enfants plutôt célèbre … le compositeur Georges Delerue. Plus de 300 musiques de films à son actif …
Et pour finir, demandons à un artiste brésilien Joao Samina de sublimer (si sublimable il est …) l'ensemble sur un pignon … roubaisien.
Nous obtenons ainsi, une superbe fresque, un portrait au pochoir en noir et blanc très contrasté, découpé géométriquement, décalé et mélangé avec d'autres formes où le rouge prédomine …
Et pour ce qui me concerne, un Polaroid SLR680, le soleil en face 🙁 … (Et anecdotiquement un Polaroid 240 qui rend l'âme … grrrrrrrr … Ô rage, Ô désespoir …), le tout façon pola² …
Quand la rue se prend pour un musée, quand le badaud n'a qu'à lever les yeux, quand les pignons se prennent pour des cimaises, … une petite balade dans le 13e arrondissement de Paris du côté du Lavomatik … Des « connus » et des « inconnus » …
C’est au tour du 131 (d’autres numéros) … D’accord, ce nombre est d’une fade banalité. De quoi laisser bouche bée le numérologue (?) le plus disert …
Et pourtant si d’aventure vos pas vous ont mené avenue Vincent Auriol dans le 13e parisien et si vous avez levé le regard (je dis « si » mais impossible de faire autrement dans cette avenue copieusement parsemée de fresques murales), peut-être, vous arrêterez vous au 131 face à la fresque de Maye.
Dans un univers onirique un frêle personnage décharné chevauche un flamant rose … sorte de don Quichotte camarguais ?
{Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70 Color}
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