Même si la météo joue au yoyo et s’embrouille dans les normales saisonnières , on est toujours en hiver … et il a fait froid. Du moins le matin …
C’était au début de février. Avec des températures certifiées « de saison », de la neige, oui, à n’en pas douter, c’était l’hiver.
Le froid, le pola, lui, il n’aime pas trop. Son métabolisme cafouille, sa chimie déraille … et ça fait une partie de son charme. En hiver il voit la vie en vert-bleu glauque et en été il la voit en rose … moi aussi d’ailleurs.
Dans une ligne du temps bien orientée le progrès est généralement devant (ou derrière si on lui tourne le dos comme aurait dit je ne sais plus qui). Le nul c'était hier, le bien c'est maintenant et le mieux ça sera pour demain … Évidemment, il y a le pessimiste indécrottable pour qui le pire a toujours existé mais moins hier que demain … Allez savoir.
Et pourtant. Prenons le cas des films polaroid dont la production fut stoppée dans les années 2000 sous les assauts du numérique … et reprise quelques années après par une bande de fadas, anciens de polaroid, Impossible Project. Pas si fadas que ça en fait 🙂
Hélas, si les machines étaient encore disponibles la chimie, elle, n'a pas suivi. La production des réactifs assez « pointus » utilisés dans le processus de développement instantané perdit toute rentabilité et fut interrompue (à cela s'ajoutèrent peut-être des critères écologiques et environnementaux ?).
(Petit) pas à (petit) pas, Impossible Project tente de retrouver/adapter les secrets de polaroid … lentement, péniblement. Nos polas sont encore loin, niveau qualité, de leurs ancêtres. Et leurs imperfections font leur charme …
De temps en temps et de moins en moins fréquemment on peut trouver des films polaroid périmés. Au mieux, on se retrouve avec des photos recouvertes d'un voile brunâtre, divisée en trois zones verticales (le banding, le vieillissement différent des réactifs dans les trois pods) et pour clôturer le tout, des grosses taches brune stalacticoïde vers le haut … on aime, ou pas.
C'est avec un film polaroid 600 (exp 01/2006) et un polaroid SLR680 que ces quelques photos tournaisiennes ont été prises
Ici (le Pont des Trous) la tache brune et le feuillage font un assez bon ménage …
Et ce polaroid SX70 Alpha au bouton rouge (le déclencheur) plus que défaillant. Oui, l’âge est là. La tentative de réparation s’est soldée par un semi-échec … j’ai bien détaché délicatement le capot avant (merci Polaroid Passion) mais pour constater qu’un petit ergot métallique solidarisant le bouton au capot était cassé. Sigh … Je colle ou … ? That’s the question. Et comme je n’aime pas la solution « colle » irréversible, d’autant plus que je suspecte un dysfonctionnement quelque part au niveau du déclencheur (le déclencheur à distance ne fonctionne pas et le FlashBar de Mint a tendance à bafouiller/cafouiller) … À suivre … Et heureusement, un « petit frère », au fond d’un tiroir, piétine d’impatience pour revoir/capter la lumière …
Pas de braderie de Lille cette année … en mission baby-sitting à Bruxelles. Sasha, le « dushechkin » alias » cœur de pastèque », aimerait-il Mozart ?
La première quinzaine a presque la douceur d’un été indien un peu en avance …
Gazania ensoleillé {Polaroid SX70 Model 2 / Film Impossible Project SX70 Color}
Profitant du soleil, j’embarque trépied et pola dans le cabas de Mr B et en route pour un nouveau triptyque du côté d’Antoing et des cimenteries en bordure d’Escaut. Deux polas qui refusent de sortir, deux autres au développement assez foireux et comme toujours le délai pour le diagnostic est de 40 minutes, c’est à dire trop tard. Il y a des jours comme ça ou la douceur du soleil s’accompagne d’une touche acidulée de déception … sweet and sour ?
Et un livre … découverte … Non ! Pas celui de l’ex-première dadame. « Des Milliards de Tapis de Cheveux » d’Andreas Eschbach (Ne suivez pas ce lien si l’envie de lire le livre vous prend.). De la SF allemande, une idée simple et géniale, un talent de conteur, … Un pur bonheur, du moins jusqu’à la page 80, là où je suis arrivé au moment où j’écris ces lignes. Merci pour le moment 😉
93 ans, déjà … et le disque dur, plus dur du tout. Les neurones qui se désolidarisent et, l’être s’évanouit laissant une coque de plus en plus vide.
Et puis, une première biennale d’art urbain (terminée à l’heure où vous lirez ce billet, mais les œuvres murales subsistent) à Charleroi, l’occasion de mettre les pieds dans cette ville si peu sexy selon les on-dits. Mais avec un chaud soleil de septembre, quelques façades pleines de couleurs, de vie … tout passe.
Sozyone à Charleroi {Polaroid SX70 Model 2 / Film Impossible Project SX70 Color}
Et la/les fête(s) de Wallonie, occasion de faire elfiesse et, pourquoi pas, avec Bob 😉 et un petit peket.
{Polaroid SX70 Model 2 / Film Impossible Project SX70 Color}
… et du nouveau à Froyennes Gare, le spot to be pour les graffiteurs 😉 … les étudiants de Saint-Luc sont revenus (à lire, mon billet de juillet) et apparemment ils en ont remis une couche (photos numériques sur @necDOT) …
{Polaroid SX70 Model 2 / Film Impossible Project SX70 Color}
Le mois est sur le point de se terminer (après 30 jours, quoi de plus naturel pour un mois de septembre ?) et toujours une meteo favorable (et je constate que le mot « meteo » est en très bonne place dans le top fréquence du blog … ma vie serait-elle guidée par le soleil et ses apparitions ?). Toujours est-il que cet appoint de lumière est plus qu’apprecié par les polas, profitons-en donc. Et pourquoi pas un petit « safari dominical » tournaisien avec un vieux film polaroid 600 (exp 01/2006) ?
{Polaroid SLR680 / Film Polaroid 600 (exp 01/2006) }
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