Folon … souvenirs, souvenirs …

15 août 2013   0 commentaire   permalink

Dans un précédent billet, je vous présentais la ferme abritant la Fondation Folon … Il y a (bien) longtemps (ô vieillesse ennemie …), Folon, encore jeune (lui aussi), faisait partie de mon environnement par reproductions interposées, …

Le temps a passé, une Fondation abrite ses œuvres dans un cadre qui dev(r)ait lui plaire … sérénité, poésie, nature …

Deux diptyques au polaroid SX70 avec film PX680 CP … dans la cour de la ferme

et l'atelier avec une main ouverte vers ce polaroid « d'époque » …

 

Le générique de fin de soirée sur Antenne 2 (ex France 2) …

 

 

 

Photo instantanée … Polaroid ou Fuji ? Impossible Project ou Fuji ?

12 août 2013   0 commentaire   permalink

Avec la photo numérique vous pouvez shooter jusqu'à plus soif … une photo ratée, on recommence et les photos s'accumulent sur les cartes mémoires, disques durs ou éventuellement sur les réseaux sociaux, Facebook, Flickr, Instagram, … S'accumulent et s'oublient … Combien de photos connaissent le bonheur de se voir couchées sur un beau papier et livrées, de cette façon, aux yeux de tous ?

Alors pourquoi pas la photo instantanée ? Hélas, le numérique a tué Polaroid, a mis à mal Fuji. Et malgré quelques projets en voie de réalisation (l'Instant Lab d'Impossible Project ou le Polaroid Socialmatic, tous les deux annoncés pour les mois à venir), il est difficile de croire en un retour victorieux. Et pourtant quel plaisir de tenir en main, en direct, un vulgaire bout de carton, immortalisation de l'instant présent.

Alors, oui, pourquoi pas la photo instantanée, celle que certains artistes, fêlés, mordus, passionnés, curieux ou juste amateurs continuent à pratiquer. Non pas pour faire vintage (quoique …), non, juste pour retrouver un plaisir disparu, étouffé par la technologie galopante. A la lecture de ce blog vous constaterez que, parti d'un pola 635CL retrouvé dans un tiroir il y a quelques mois, j'ai fait un peu de chemin …

En terme d'appareils, il faudra choisir entre les appareils Fuji ou Polaroid

  • Les Fuji , Instax Mini et Wide, sont encore fabriqués et donc sont parfaitement fonctionnels.
  • Les Polaroid eux resurgissent du passé dans les brocantes, sur eBay ou autres sites marchands à des prix variables, dans un état pas souvent garanti … gare aux surprises (bonnes ou mauvaises). Les modèles sont très variés mais on peut distinguer pour faire très simple les appareils utilisant les films Fuji (ce sont essentiellement les Polaroid Land Camera 100-400) et ceux utilisant les films Impossible Project, repreneur de la technologie Polaroid, de 70 ASA comme les SX70 , pliants ou pas, ou de 600 ASA comme les SLR 680, certaines box, …

En terme de films, il faudra choisir entre les films Fuji ou Impossible Project

  • Les films Fuji sont moins chers et donnent des photos au rendu plus naturel, plus attendu. Le développement est immédiat (1 ou 2 minutes), on peut parler d'instantané. Pour les Instax il est relativement facile d'en trouver en magasin alors que pour les peel-apart (pour Polaroid 100-400), souvent, il faudra passer par des boutiques on-line. Les photos peuvent être (très) petites pour les Instax Mini ou plus larges pour le format Wide.
  • Les films Impossible Project dont la technologie est imparfaite (Polaroid en disparaissant a emmené certains secrets) sont plus chers (plus de 2€ la photo), sont capricieux (difficile de prévoir le rendu de la photo principalement à cause de la forte sensibilité à la température), se développent lentement (il faut compter plus de 45 minutes). Des améliorations sont promises …
Et puis il faut ajouter un facteur subjectif, non négligeable … Les appareils Polaroid sont chargés d'un passé évocateur (on est sur les traces d'Andy Warhol, Patty Smith, …) alors que ce n'est pas vraiment le cas pour les Fuji (et l'appareil Fuji Instax 210 est assez volumineux et, avouons-le, pas très sexy).

A titre d'exemple … la même scène en deux photos. La première avec un Polaroid 240 et film Fuji FP-100C et la deuxième avec un Polaroid SLR680 et film Impossible Project PX680 CP (série spéciale Gold Frame de 12/2012). La température était proche de 26°C … le film Fuji encaisse parfaitement alors que l'Impossible Project prend une teinte marron-chocolat.

Pour en savoir plus, pour poser vos questions à de vrais spécialistes 😉 une seule adresse Polaroid Passion

 

#florilège# Campanule …

4 août 2013   0 commentaire   permalink

Bernardin de Saint-Pierre aurait dit (ah qu'il est doux d'exposer sa culture, d'autant plus si elle est botanico-littéraire 😉 … avec un petit coup de pouce de ce bon Google) dans le deuxième tome de ses Études de la Nature

… campanule que Tournefort regarde comme la plus belle qu'il ait jamais vue, et qu'il sema au jardin des plantes, où elle a réussi, est de forme pentagonale. Chacun de ses plans est formé de deux portions de cercle, dont les foyers se réunissent sans doute sur la même anthère ; et le limbe de cette campanule est découpé en cinq parties, dont chacune est taillée en arcade gothique comme chaque pan de la fleur.

Effectivement …

J'avouerai que de cette petite fleur assez sauvage, vigoureuse quand elle trouve sa place, je retiendrai l'origine de son nom campana, petite cloche en latin.

 

Paris, streetart, Impossible Project store, SLR 680, Seth …

29 juillet 2013   0 commentaire   permalink

… oui, vraiment de tout mais certainement pas de rien et surtout du bon.

Il y a quelques semaines Seth m'était inconnu. Oui, je vous l'ai peut-être déjà dit (et vous l'avez constaté si vous avez visité mon autre blog tout en stencils, pochoirs et graffiti) je ne suis pas un streetart lover compulsif, juste un butineur légèrement acharné, parfois sur le terrain pavé, faisant et refaisant le trottoir (un péripatéticien du street art ?) au grand dam de certaines articulations récalcitrantes et, parfois, dans ma verte campagne, triant, éditant, retouchant ma récolte avec mon fidèle PC.

Donc qui dit butineur, dit butin. Eh, oui, sans butin que serait la vie ?

J'étais il y a quelques jours semaines (je retrouve ce billet, terré dans un recoin de mes dossiers. Oublié, impublié) à Paris … 1h de TGV et quelques jours (je consomme avec modération) rafraîchissants mais chaleureux (été si tu es là, montre-toi ! Merci.) plongé dans LA (j'exagère, je l'avoue) ville.

Au programme … récupérer chez Impossible Project Shop mon Polaroid SLR 680 de retour d'une nouvelle réparation (last but not least … espoir …), Hong Kong d'abord, le pays des tulipes ensuite, un grand voyageur indéniablement.. Va-t-il enfin montrer, démontrer sa supériorité ?

Et au programme aussi, découvrir Seth (grâce à ce site merveilleux qui m'avait dévoilé la carte aux trésors).

Seth dessine des personnages enfantins tout en rondeur, en finesse, en douceur qui s'intègrent dans l'architecture, passent les murailles et jouent avec les murs (intéressé ? Alors c'est ici).

Un petit diptyque (pas encore avec le SLR 680 mais avec un SX70 et films Impossible Project PX680 CP), Seth et Jana & JS …

 

Marron … chaud ? Bleu … froid ?

26 juillet 2013   0 commentaire   permalink

Je n'ai pas vraiment envie de parler chimie … et pourtant quoi de plus chimique que le développement d'un instantané polaroid. Il suffit de jeter un coup d'œil sur cette page web pour comprendre (ou plutôt appréhender) la complexité de cette petite plaque cartonnée … pas vraiment mille-feuilles mais une succession de couches photosensibles et de colorants spécifiques ainsi que trois pods de réactifs, le tout finissant écrasé, étendu entre les rouleaux pour révéler une belle photo colorée.

The instant picture pod for the SX-70, the classic white-border Polaroid photo, was less than 2 millimeters thick but required 17 layers that reacted together to develop the photo. When ejected from the camera, the photo pod passed through rollers that spread a viscous reagent, called “goo” by company workers, between the layers. The alkali in the goo dissolved the dye developers, which produced the color. Exposed silver halide captured these developers: magenta, cyan, and yellow. The colors were set against a background of white pigment. Opaque indicator dyes were included in the goo as part of the opacifier—a sort of chemical darkroom. These dyes protected the still fragile image and slowly lost their own color as the image developed and became fixed. (Site web)

Pas simple. Apparemment les colorants spécifiques ne développent pas leur couleur immédiatement … quelques dizaines de secondes au bon vieux temps des polaroids et un peu moins d'une heure (et sensiblement moins bientôt, disent-ils) avec les films Impossible Project.

Ce processus complexe de développement de la couleur par le colorant est donc plus ou moins lent et aussi sensible à la température, tant au niveau durée que couleur obtenue. Impossible Project préconise des températures comprises entre 13°C et 28°C pour éviter de trop forte perturbation dans le rendu coloré.

J'ai tenté un petit test. Un SX70 avec un film Impossible Project PX680 Color Protection et deux photos prises successivement et glissées dans deux enveloppes auxquelles je vais faire subir une sortie hivernale pour la première et une balade estivale à la plage pour la seconde.

La première, rangée dans un frigo. Après une heure à 6-7°C le pola était encore tout bleu laissant à peine entrevoir les détails. Logique, le froid ralentit la réaction. J'ai donc sorti le pola et je l'ai placé une heure supplémentaire dans un sac isothermique avec un bloc de congélateur (soit une température proche de 13°C).

L'autre enveloppe laissée à l'air libre (au chaud, canicule oblige, la température avoisinait les 30°C). Le pola est développé après une quarantaine de minutes …

Le résultat est assez édifiant. A vous de juger …

 

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