Deux fois par an, elle revient … et à chaque fois revient aussi le questionnement existentiel du choix des polas …
Le choix se complique par le fait que les polas doivent être inédits. Il faut donc avoir une petite provision de polas non publiés (il y en a … là, piaffant d’impatience devant le scanner ) et publiables (la subjectivité de ce critère me permet le tout et le n’importe quoi 😉 ).
Et si ma « production » vous paraît hétéroclite, c’est normal … Je ne construis pas mes polas, plus documentaires qu’esthétiques (ou artistiques, c’est selon …), je les rencontre. A l’image de la vie, les instant(ané)s se suivent et ne se ressemblent pas.
Au menu …
Jour #1 … deux polas façon « hanami » pour bien débuter la semaine …
Jour #2 … la passerelle (Paris) …
Jour #3 … soleil, sable et ombre … c’est quand l’été ?
Jour #4 … non publiés ne signifiant pas récents, et publiables n’excluant pas la fantaisie aléatoire de la chimie polaroïdesque … il y a un an en Birmanie, ce qui aurait dû être un coucher de soleil sur le fleuve Irrawaddy à Bagan …
Jour #5 … puis-je faire l’impasse sur le streetart ? Non, évidemment … dans les rues d’Athènes ce doux regard (merci Ecloz) …
Jour #6 … la marée se retire, la semaine du pola s’achève … pour moi, pas vraiment …
La Tour Eiffel c’est pour moi un, un peu comme l’Atomium, un monument emblématique qui, inévitablement, attire toujours mon attention mais rarement mes pas. Ai-je déjà testé ses ascenseurs ou ses escaliers, je n’en ai pas le souvenir … plus par agoraphobie que par crainte du vide.
Difficile de l’éviter, lorsque vous désirez joindre le musée du Quai Branly et la Maison du Japon (il est des moments où l’appel de l’estomac et l’envie d’un onigiri sankakukei sont irrépressibles). Et vous passez devant ce qui parait être un aquarium géant vide de poissons – logique, il n’y a pas d’eau – mais plein de touristes … sécurité oblige mais que c’est laid ! Et vous levez la tête … oui, c’est bien elle … majestueuse, baignée par un soleil d’hiver.
Il m’arrive d’imaginer que, voyant ce gigantesque squelette d’acier, Hergé l’aurait revêtu d’un pyjama à carreaux rouge et blanc avec la lune pour objectif …
Le 8 … Paris … ça faisait longtemps. Miró au Grand Palais et une pincée de soleil et aussi une bonne louche de pluie … à effaroucher les polas.
Dans le 13e …
Le 10 … la belle expo InstantArt. L’occasion de rencontrer en vrai les œuvres des pola-artistes (à défaut des artistes eux-mêmes) … du beau, mais une grande part consacrée à l’artistique, à l’esthétique, au travaillé, … pas vraiment l’instantané comme je le pratique maladroitement …
Le 13 … Bruxelles et 3 jours de baby-sitting en intérieur pour cause de gredins malades.
Le 18 … Jalhay, à l’orée des fagnes, retour aux presque-sources …
Le 22 … Lille …
… la grande roue est de retour … ça sent le sapin 😉
Le 23 … non, je n’ai pas endossé de gilet jaune. Je n’ai pas de SUV 😉 Par contre, le feuillage de mon gingko, lui, étincèle de jaune et d’or … pour quelques jours. Et puis les écus recouvrent le sol, ternissent et … il faut tout ramasser (quand la poésie doit faire place à la réalité) …
Le 26 … le cap des 2000000 de vues sur mon compte Flickr est franchi … si, si … 😱
… et doucettement (tout est relatif me dirait ma mâchoire si elle était dotée de parole 😉 ), le mois se termine.
Deux fois l’an, une certaine effervescence s’empare de la communauté des polaroidophiles … les Polaroid Weeks.
Durant une semaine, 6 jours en fait, on est convié à poster 2 instantanés tout frais (inédits du moins) sur les réseaux sociaux Instagram, Flickr … Une façon de constater l’ampleur, la vigueur et la diversité de la photo instantanée Polaroid et Fuji.
Le polaroid est pour moi la capture d’instants de vie teintée de subjectivité, celle du photographe (je ne parle pas de l’artiste mais du gars qui appuie avec plus ou moins de bonheur sur le déclencheur) et celle de la chimie (on l’a assez souvent répété, l’instantané Polaroid est plus que capricieux). Ces instants on (je) les vit, les engrange et les partage ici, parfois, pas tous (l’item « scanner les polas en attente » ne figure pas en haut de ma todo list. En bon procrastineur la catégorie « urgences » est généralement vierge et ses items inexorablement reportés dans la catégorie « plus tard, sans faute … si possible »).
Voici donc ce qu’aura été ma semaine Polaroid … de tout, de rien, des souvenirs qui remontent de loin, des bonds et rebonds dans le temps et l’espace (l’occasion de scanner des « oubliés ») et beaucoup de plaisir …
Poursuivons notre balade autour de l’avenue Vincent Auriol dans le 13e …
Le Polaroid pack100 n’est pas particulièrement « ergonomique ». J’avais un Polaroid 250, une belle bête. Hélas le soufflet a mal vieilli et est piqueté de petits trous, sources de fuite (d’ailleurs, plus intrusion que fuite … question de sens) de lumière … irréparable et inutilisable. J’utilise le 330 … un peu lourd (bien que le 330 en plastique le soit moins qu’un 250 avec boîtier métallique), encombrant et moins souple (le 330 n’a pas le viseur Zeiss repliable du 250) … On fait avec.
Quant aux films pack100 « pelables » (le Fuji FP-100C), outre qu’ils soient en voie de disparition (ce qui est – de plus en plus – rare est de – plus en plus – cher 🙁 ) ils ont le gros défaut de « suinter » de produits chimiques lors du pelage (pour faire simple, après +/- 2 minutes, on sépare – on pèle – deux couches, le positif et le négatif, séparées par les réactifs). Ça coule, ça colle … pas top (La solution : intercaler une feuille de papier cuisson prédécoupée entre les positifs et le transport en devient plus aisé. Et le négatif ? Pour moi … poubelle . Shame on me). On en a donc plein les doigts. L’analogique c’est la vraie vie 😉
… Faile … à couper le souffle …
… Seth …
… Jorge Rodriguez Gerada …
… Sheppard Fairey …
… Maye …
… et un peu plus loin, à la Butte aux Cailles … Veracidade …
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