Deux fois par an, elle revient … et à chaque fois revient aussi le questionnement existentiel du choix des polas …
Le choix se complique par le fait que les polas doivent être inédits. Il faut donc avoir une petite provision de polas non publiés (il y en a … là, piaffant d’impatience devant le scanner ) et publiables (la subjectivité de ce critère me permet le tout et le n’importe quoi 😉 ).
Et si ma « production » vous paraît hétéroclite, c’est normal … Je ne construis pas mes polas, plus documentaires qu’esthétiques (ou artistiques, c’est selon …), je les rencontre. A l’image de la vie, les instant(ané)s se suivent et ne se ressemblent pas.
Au menu …
Jour #1 … deux polas façon « hanami » pour bien débuter la semaine …
Jour #2 … la passerelle (Paris) …
Jour #3 … soleil, sable et ombre … c’est quand l’été ?
Jour #4 … non publiés ne signifiant pas récents, et publiables n’excluant pas la fantaisie aléatoire de la chimie polaroïdesque … il y a un an en Birmanie, ce qui aurait dû être un coucher de soleil sur le fleuve Irrawaddy à Bagan …
Jour #5 … puis-je faire l’impasse sur le streetart ? Non, évidemment … dans les rues d’Athènes ce doux regard (merci Ecloz) …
Jour #6 … la marée se retire, la semaine du pola s’achève … pour moi, pas vraiment …
Une année a 365 jours (les bonnes 366), 12 mois, 52 semaines et 2 Polaroid Weeks. Pourquoi pas ?
J'avoue que toutes mes semaines sont Polaroid, du moins dans ma tête. Hélas (heureusement ?), la banalité du quotidien s'impose souvent et le clic salvateur s'avère alors bien vain et inutile.
La Polaroid Week de printemps (2018) débute le 22 avril et impose de poster par jour au maximum 2 photos inédites sur Flickr … Question photos inédites, j'en ai … y'a plus qu'à scanner 😉
Le pola à moi, c'est l'instant de vie, vite capturé, vite mis en bouteille … du bon, du moins bon, du raté … du Polaroid ou, éventuellement du Fuji … de l'inerte (ne vole-t-on pas l'âme dans un portrait ?) … pas de mise en scène (l'instant nous surprend naturellement … à nous de lui rendre la pareille) … de l'inattendu dont la chimie du pola a le secret … du tout, du rien, varié comme la vie … de la ville, du Streetart et plus si affinité.
Day #1 … Commençons par 2 coups de cœur à Ostende. Oui, il s'agit de deux fresques dans le cadre du Crystal Ship … Matthew Dawn et A Squid Called Sebastian … du pola mais aussi du Fujifilm
Day #2 … Les premières journées de printemps, c'est un (mon) magnolia qui s'enflamme … pour quelques jours seulement …
Day #3 … Il y a quelques mois c'était la Birmanie. Bagan, ses stupas, ses bouddhas et leurs mains …
Day #4 … Dans les brumes d'Artxanda, un petit matin à Bilbao …
Day #5 … Ostende …
Day #6 … Au fond des boîtes sommeillent encore des polas non scannés … les souvenirs reviennent … Japon 2017, au bord de la rivière aux canards à Kyoto … oui, c'est (c'était) du black and white (ni vraiment black, ni vraiment white en fait) d'Impossible Project …
6 jours !?!?! Déjà. 12 polas, 12 instants … Pas vraiment des pépites mais pour moi il y a de ça … Orpailleur d'instants. L'émotion de l'instant capturé, qui se développe lentement, parfois décevant (je parle du pola pas de l'instant), parfois moins, parfois wowww.
Pour ce dernier jour je ne pouvais laisser le streetart de côté. Si il y a un moteur dans mes pérégrinations, c'est effectivement l'art pariétal urbain. Une balade sans graffs me laisse généralement un goût d'inachevé.
C'est donc à C215 et Ludo (expo StreetGeneration(s) actuellement à Roubaix) que je laisse le soin d'achever cette RoidWeek de printemps … qui sera suivie, dans mon cas, par beaucoup (j'espère) d'autres …
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