2 mai 2015 permalink
Le nombre de mes ratés noir et blanc avec film Impossible Project pourrait aisement figurer dans le Guiness Book … et quand le pola était potable, son virage sepia lui, l'était moins 😉
Et c'est ainsi que le noir et blanc et moi, il faut le reconnaître, nous n'étions guère amis.
Et puis la chimie d'Impossible s'est améliorée … du 2.0 (le « point zero » , ça craint) …. temps de développement qui, pour de l'instantané, devenait presque … instantané, contrastes très (trop ?) puissants, piqué plus que valable, des tons moyens encore discrets (Rome ne s'est pas faite en un jour), … Il fallait réessayer !
Et, par une journée bien ensoleillée, un film BW600 2.0 dans un SLR680, un cran vers darken (pour éviter la surexposition au risque d'avoir des noirs … trop noirs … ça se discute) dans un jardin d'avril … cerisier du Japon, magnolia, jacinthe des bois ou muguet bleu, et prunus …
19 décembre 2014 permalink
Toussaint et jour des morts sous les derniers rayons de soleil de … oui, de quoi ? Et pourquoi dernier ? D’accord, place à l’hiver mais achevons d’abord l’automne en arpentant les allées du cimetière du Nord à Tournai (lire le billet).
Dans l’Impossible’s sunday brunch du 2 novembre, mon transfert « série noire » (lire le billet) … Halloween vs Toussaint. C’est leur choix, pas le mien 😉 Ils auraient pu prendre (lire le billet) celle-ci par exemple …
{Polaroid SLR 680 / Film Impossible Project BW600}
Les polas (je vise surtout les SX70 Color) actuels manquent de peps , les couleurs chaudes, ils n’aiment pas trop et là, je découvre qu’un développement « à chaud » permet de faire ressortir ces couleurs (lire le billet). Il ne me contredira pas ce bon Vladimir. Et là, je parle du breuvage, il me l’avait caché 😉
{Polaroid SX70 Model2 / Film Impossible Project SX70 / en intérieur avec trépied}
Sur la route de Nivezé, une brusque envie, un détour et un beau, bref et ensoleillé passage à Tourinnes-La-Grosse pour les Fêtes de la Saint Martin … Roa (oui,oui), Jef Aerosol, FarmProd, Monkey Bird, … pas déçu.
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Impossible Project SX70}
Et Sasha (71cm et 7,85kg), 7 mois, 5 dents (et la 6eme qui entame sa percée) apprécie les courgettes mais pas les betteraves rouges (why not), préfère les panades de fruits, découvre la position « quatre pattes » sur place et avec marche arrière (la marche avant serait-elle en option ?). Quant au сынок à moi, 35 bougies … le temps fuit, colmatons, colmatons !
Bon, novembre et l’hiver en embuscade, ce n’est plus trop ma saison. Le froid, le gris, la brume … et ces feuilles qui une fois ramassées s’empressent de retomber, couche après couche, sans aucune pitié pour les vieux râteaux et ceux qui les manient. Heureusement le gingko est là et n’attend qu’un petit rayon de soleil pour irradier son énergie positive …
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Impossible SX70 Couleur}
Paris … Et deux sourires qui se rencontrent, l’ancienne et le (re)nouveau … un esprit qui se vide et l’autre qui se remplit.
Et nom d’un mangaka, l’expo Hokusai au Grand Palais à Paris est complète pour novembre (j’ai trop attendu pour réserver … procrastination m’a tuer !). Partie remise (décembre ?) ! Alors, plan B, pourquoi pas, Boulogne (pas sur mer mais près de Paris), la Fondation Vuitton et la nef de verre de Frank Gehry (voir billet) ? Moi quand je serai grand je serai mécène … (Pourquoi ai-je hésité entre le futur et le conditionnel ?).
{Polaroid SX70 Model 2 / Film Impossible Project SX70 Color}
Et pour le Mur d’Oberkampf … une page blanche pour Augustine Kofie et un mur tout aussi blanc pour moi (next time ?). Attention aux yeux, exceptionnellement une photo avec mon iBidule et Hipstamatic (ne soyons pas sectaire) …
Et tant qu’à braver les interdits, une autre iphonéographie hipstamatique … La rue Dénoyez serait menacée par des projets immobiliers. Tout fout le camp et le béton a trop souvent le dernier mot …
Evidemment, Paris c’est aussi et encore – et ce n’est pas fini – un passage (naissance d’un rituel ?) à l’Impossible Shop de la rue Charlot pour rechercher mes deux pauvres polas, qui avaient besoin d’un coup de chirurgie réparatrice. Du beau travail. Merci.
Et ce visage (la photo est à l’endroit. Si, si ! Mais cette couleur … Color600 … à tout prendre, je préfère le SX70 Color, moins rose-violet plus vert-gris) … Merci Seth (parc de Belleville) …
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project Color600}
Philippe Pinel était un scientifique français, médecin et aliéniste. Son portrait domine la place … Pinel, à deux pas de l’hôpital de la Salpetrière.
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project Color600}
Et pour terminer le mois en beauté … baby-sitting (oui, Sasha a enclenché la marche avant), des visas russes pour les сынок (merci qui ? merci 爷爷), le quai des marchandises à Molenbeek (un nouveau mur bruxellois ?) et l’expo « on touche avec les yeux » de Corentin Binard aka Spear à Tour et Taxis (j’y allais un peu par acquis de conscience, pas trop enthousiaste et puis … wowww … que de vie dans ces regards !). Quelques polas, comme ce Jacques Brel par Spear (Flashbar de Mint v1.0), aimablement dédicacé (et une agréable surprise … pour cette production de SX70 Impossible Project datée 11/2014)
{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color / Flashbar de Mint}
Une photo des quais le long du canal Charleroi-Bruxelles avec, dans le fond, ce long mur Corto Maltese (et … serait-ce le doux cri des mouettes ou des goélands … c’est encore loin le grand large ?)
{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color}
Et pour terminer le mois, le black friday et un Pola Image Spectra chez Impossible Project avec 25% … la chair est faible et l’envie de tâter du format « spectra » est grande. Help ! Je craque …
Bonjour décembre et son cyber monday 😉
3 novembre 2014 permalink
Citrouilles, potirons, crânes ou gerbes (je parle de fleurs), c'est selon … Halloween, toussaint, fête des morts, touillons le tout et servons chaud.
Quelqu'un disait que si la vie n'a pas de sens, elle a une direction … le cimetière. Alors autant apprivoiser l'endroit et y faire quelques pas en étant assuré que le retour est compris dans la balade.
Et même si je n'y perçois nulle présence évanescente (quand on est mort c’est pour la vie), j'aime déambuler, traîner les pieds dans les feuilles, lire ici et là les épitaphes, laisser divaguer mon esprit et, éventuellement, sortir mon pola pour … une petite photo.
C'était il y a quelques jours au cimetière du Sud à Tournai …
{Polaroid SX70 Model2 / Film SX70 Color}
{Polaroid SLR680 / Film B&W600}
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film SX70 B&W}
31 octobre 2014 permalink
Spécial Halloween 😉
Vous aimez les squelettes, les crânes et autres calcifications du même type ? Moi … pas trop. Mais, aimablement invité à présenter un skull bien à moi sur la page Facebook je dus cogiter ferme …
Donc point de crâne dans mes polas, point de crâne dans mes tiroirs, point de crâne enterré au fond de mon jardin, … rien. Même pas un tout petit crâne bien mignon tatoué quelque part … Ok, il y avait bien quelques belles oeuvres streetart numériques mais, ici, point d'Instant Lab pour instantanéiser la chose. Rien.
Partant de rien, difficile d'arriver à tout. Contentons-nous d'un petit quelque chose modeste … Et une idée … Elle vaut ce qu'elle vaut. Un peu de matériel et deux polas (dont une copie-roid de page de magazine – et il s'en sort bien mon SLR680 – avec un beau petit crâne chevelu de l'artiste Monsieur Qui aka Eric Lacan. Désolé pour l' »emprunt ») Impossible Project avec mon SLR680 et du BW600 …
L'idée … un petit montage assez banal en utilisant la technique de transfert d'émulsion (séparer la « gélatine » photo de ses supports carton et plastique et la déposer/coller sur un autre support, ici du papier aquarelle). Il m'apparaissait logique d'utiliser la technique adaptée aux films couleurs (articles sur le blog et texte/photos sur le blog d'Impossible Project). Comme je l'avais déjà constaté ici ça fonctionne mais à quelques différences près.
- On découpe le cadre carton (ou plus) autour de la photo
- On dépose la photo dans de l'eau assez chaude. Pour un film couleur, le carton inférieur se détache rapidement/aisément, et, ensuite, on sépare l'émulsion de la mince feuille plastique en mylar . Ici, les trois couches (plastique-emulsion-carton) collent assez fortement. Le temps de trempage est plus long. Ensuite, en glissant un ongle entre le mylar et le reste on peut délicatement le décoller. Ensuite, avec un pinceau on peut séparer l'émulsion du fond noir.
- L'émulsion « ratatinée » est transférée dans de l'eau froide (la manipulation en est facilitée) et déposée sur le nouveau support humidifié (on glisse l'émulsion au dessus du support).
- Pour finir, séchage à plat, et aplanissement sous un bon gros dico.
Conclusion, le transfert d'émulsion est possible avec les films noir et blanc d'IP (du Generation 1 … en est-il de même avec le tout nouveau Generation 2 ? ) mais avec quelques petites adaptations.
Le résultat, intitulé « Série noire » …
10 octobre 2014 permalink
Dans une ligne du temps bien orientée le progrès est généralement devant (ou derrière si on lui tourne le dos comme aurait dit je ne sais plus qui). Le nul c'était hier, le bien c'est maintenant et le mieux ça sera pour demain … Évidemment, il y a le pessimiste indécrottable pour qui le pire a toujours existé mais moins hier que demain … Allez savoir.
Et pourtant. Prenons le cas des films polaroid dont la production fut stoppée dans les années 2000 sous les assauts du numérique … et reprise quelques années après par une bande de fadas, anciens de polaroid, Impossible Project. Pas si fadas que ça en fait 🙂
Hélas, si les machines étaient encore disponibles la chimie, elle, n'a pas suivi. La production des réactifs assez « pointus » utilisés dans le processus de développement instantané perdit toute rentabilité et fut interrompue (à cela s'ajoutèrent peut-être des critères écologiques et environnementaux ?).
(Petit) pas à (petit) pas, Impossible Project tente de retrouver/adapter les secrets de polaroid … lentement, péniblement. Nos polas sont encore loin, niveau qualité, de leurs ancêtres. Et leurs imperfections font leur charme …
De temps en temps et de moins en moins fréquemment on peut trouver des films polaroid périmés. Au mieux, on se retrouve avec des photos recouvertes d'un voile brunâtre, divisée en trois zones verticales (le banding, le vieillissement différent des réactifs dans les trois pods) et pour clôturer le tout, des grosses taches brune stalacticoïde vers le haut … on aime, ou pas.
C'est avec un film polaroid 600 (exp 01/2006) et un polaroid SLR680 que ces quelques photos tournaisiennes ont été prises
Ici (le Pont des Trous) la tache brune et le feuillage font un assez bon ménage …
La cathédrale …