Daruma …

20 avril 2013   0 commentaire   permalink

Il y a quelques années, quelque part au Japon, j’ai acheté ce daruma. Depuis, il est là sur une étagère de ma bibliothèque dans un environnement que j’espère familier.

Mais qu’est-ce qu’un daruma, me direz-vous ?

C’est une figurine souvent rouge représentant un moine bouddhiste aux traits sévères appelé Bodhidharma. On en trouve beaucoup au Japon, dans les temples, et ce daruma a pour « mission » de donner un coup de pouce a vos vœux à condition de procéder comme suit (merci Wikipédia 😉 ) …

On utilise de l’encre noire pour dessiner la pupille circulaire du premier œil en se formulant mentalement le vœu. Jusqu’à ce que ce que le vœu se réalise, on entrepose le daruma en hauteur dans sa maison, généralement près d’autres objets du même acabit, comme un butsudan, sorte de boîte à prière bouddhiste. Si le souhait se réalise, on dessine alors la seconde pupille, et on écrit la façon dont le vœu a été réalisé; ceci a donc, au-delà des superstitions, l’avantage d’apporter une réflexion sur la façon d’accomplir ce qui est désiré. Si le vœu ne se réalise pas, et que le daruma a été acheté dans un temple (il porte alors le sceau du temple), son propriétaire peut l’y renvoyer pour qu’il y soit brûlé. La plupart des temples refuseront de brûler des figurines qu’ils n’ont pas confectionnées. Le rituel de destruction par le feu, qui a généralement lieu à la fin de l’année, indique aux kami que l’on n’a pas renoncé à son souhait mais que l’on cherchera d’autres moyens pour qu’il se réalise.

Intéressant ce concept de « si le voeu n’est pas exaucé vous pouvez rapporter le daruma en boutique » … même s’ils ne vont pas jusqu’au remboursement.

Le mien est encore aveugle … n’ai-je aucun désir ? Ou alors en ai-je trop et je ne peux me décider à choisir ?

A propos de vœu … Mon Polaroid SLR680 a un autofocus capricieux style « parfois oui, parfois non ». Irais-je jusqu’à noircir un œil de mon daruma pour que l’autofocus soit plus « volontaire » ? Non, il y a tant de choses plus importantes … mais laquelle choisir ? Oui, mon daruma risque de rester longtemps aveugle.

(Maj 28/05/2013) Le daruma a toujours deux prunelles vides mais le SLR680 a quitté le Shop Impossible de Paris et est en route pour la Hollande, je crois, où son sonar devrait se faire déboucher les tympans.

Photo prise vécu un polaroid SLR680 et film Impossible Project PX680 Color Protection.

Merci Emma … pour mon sac Carradice

6 avril 2013   0 commentaire   permalink

Tout comme vous, j’ignore qui est Emma et pourtant c’est elle qui a réalisé mon sac de selle Carradice que j’ai reçu il y a quelques jours.

J’étais à la recherche d’un sac (sacoche ?) pas trop volumineux pour mes petites sorties cyclistes … juste de quoi contenir mes papiers (Ben oui), un GSM (je n’aime pas mais …), un appareil photo et éventuellement une bombe anti crevaison (que je n’ai pas encore). Soit une contenance de +/-2L.

Facile de trouver plus petit et plus grand [1. Le cabas Brompton C-bag est utile, a une grande contenance mais encombrant quand il est peu utilisé] … finalement après quelques recherches, quelques conseils glanés sur les forums, j’ai opté pour un sac Carradice Zipped Roll Bag, couleur vert-chasse et cuir naturel.

A ma grande surprise la différence de prix entre les sites anglais Carradice et SJS était assez grande (34£ chez Carradice et 29,99£ chez SJS sans les frais de port). Hélas, chez SJS, le sac était momentanément hors stock … d’où quelques semaines d’attente.

Il est donc arrivé. De la toile coton brute imperméable, du cuir un travail assez brut (non Emma tu n’y est pour rien … juste le respect d’un savoir-faire qui remonte aux années 1930) … du vrai fait-main à l’ancienne, portant même le nom de la personne qui l’a fabriqué (avec amour) : Emma, vous l’avez deviné. Ici, pas question d’obsolescence. On sent le produit fait pour durer, résister au temps.

Et un petit bémol … après quelques essais d’installation style « bon dieu, ces fucking lanières [2. Deux pour la fixation aux anneaux sous la selle et une poursuite la tige de selle] elles se mettent comment ? » [3. Je n’ai jamais été doué en activité manuelle], j’ai constaté que ces #%!=£¥$ lanières étaient un peu courtes pour la selle Brooks Flyer avec gros ressorts [4. Mon popotin est assez fragile] donc j’ai du utiliser la dernière spire du ressort au lieu des « boucles » ad hoc.

La bête … en polaroid (SLR680, film Impossible Project PX680) …

Mr B with Carradice Zipped Roll bag

en noir et blanc, polaroid 250 …

Mr B ... test of the portrait kit #581A for polaroid 250

et en Hipstamatic …

Mon SLR680 …

28 mars 2013   0 commentaire   permalink

Il y a quelques mois, je vous annonçais (ici) avoir trouvé sur eBay un polaroid SLR680 dans sa boîte d’origine … Hélas, les promesses concernant l’état de l’appareil dépassaient de loin, de très loin la réalité : le sonar fou et l’objectif parasité par une colonie de champignons en pleine forme.

Les retours n’étant pas acceptés il me restait d’espérer en une réparation salvatrice. J’avais d’abord compté sur Vintage Instant, réparateur hollandais, qui eut à ce moment la bonne idée de déménager en Australie.

Et puis, deuxième plan B, devant me rendre à Hong Kong, j’ai pris contact avec ::mint:: , l’Impossible Partner Store. Ils étaient prêts a accueillir mon SLR680 et de voir s’il était possible de le remettre sur pied. C’est ce qui fut fait … chèrement, je l’avoue. D’autant plus que j’en ai profité pour apporter aussi un SX70 sonar.

Apparemment le traitement a été efficace. Que mon génie préféré lui porte chance … (Photo réalisée avec le sus-dit appareil et un film Impossible Project PX680 Color Protection)

(Quoi de neuf au 08/2013 ? Après 2 films, l’autofocus lâchait. La réparation était sous garantie mais renvoyer la bête à Hongkong avec les frais de port, les problèmes douaniers éventuels … Non. En juin, je confiais l’appareil à l’Impossible Project Shop de Paris et un mois plus tard il me revenait réparé. Il faut avouer que j’étais allégé d’un peu moins de 100€. Et depuis … il fonctionne gentiment)

Polaroid … frileux ?

13 janvier 2013   0 commentaire   permalink

La photographie aime la lumière, c’est bien connu. Les Polaroid, ou plutôt les films Impossible Project, aiment un peu de chaleur (température idéale comprise entre 14° et 28°C. Par trop basse température les photos peuvent paraître surexposées ou bleuâtre, sans contraste ) comme le rappelle Impossible Project dans une newsletter « Hot tips for Cold days » de janvier. (à lire également cet autre article)

Janvier en Belgique n’est donc pas une conjonction saisonnière optimale. Tant pis. Je ne vais pas hiberner dans ma caverne avec mon SLR680 en guise de pot de miel et attendre le retour du beau temps.

Donc, si tôt reçu, si tôt testé. J’enfourche mon vélo et je m’en vais dans la campagne environnante … température autour des 5°C, temps brumeux, couvert, belge.

Pour la première photo [1. film Impossible Project PX680 Color Protection, série spéciale Gold Edition] déjà présentée dans le billet précédent, les couleurs sont encore naturelles. La balade se prolonge et malgré mes précautions l’appareil se refroidit … le film aussi. Mauvais pour la chimie du développement et bien que je range dans une poche intérieure [2. attention à ne pas plier la photo sous peine d’avoir un écoulement de réactifs chimiques] , au presque chaud, les photos éjectées, la couleur dominante se déplace vers le vert glauque. Effet « artistique » imposé par le climat … Le froid peut être aussi responsable d’une photo apparemment surexposée (comme c’est le cas ici) ainsi que d’un mauvais étalement de la « pâte » de réactifs avec comme conséquence cette tache brune au sommet de la photo.

(MAJ 17/01/2014) Tout évolue … et parfois en mieux, ce qui est appréciable. Une année après la publication de ce billet, Impossible nous « offre » une nouvelle chimie pour ses films (dénommés désormais Color600 et SX70) en progrès réel. De plus, pour mes photos en extérieur (hiver doux, T° de l’ordre de 6°C), j’ai équipé mon SX70 d’une lanière (il pend à mon cou sous ma veste … à une température idéale). Aussitôt la photo prise, je peux lâcher l’appareil et transférer immédiatement la photo dans une poche intérieure de ma veste, bien au chaud.

Bien arrivé … mais …

9 janvier 2013   2 commentaires   permalink

(re)çu , (dé)çu …

Je vous disais (ici) avoir commandé sur eBay un Polaroid SLR680 annoncé en parfait état cosmétique et fonctionnel. Pas de retour possible … eBay c’est parfois aussi la loterie : on tente et on perd (ou pas).

Donc il est arrivé. Tout beau, dans sa boîte d’origine … mais voilà, un bref coup d’œil dans le viseur faisait craindre le pire (des taches noires ici, là, et là aussi … beaucoup, trop). Évidemment ces taches n’étaient pas externes : on parle parfois de champignons qui se développent dans l’humidité et le noir, qui s’accumulent sur les parties optiques, la cellule … Je tente un nettoyage externe à l’alcool. On peut rêver. Inutile.

Un premier test avec une « cartouche » de film vide (c’est le film qui contient la batterie). Le flash flashe … un minimum.

Ensuite j’introduis un film … bziouinnnncloktch … Vite une photo pour voir si le mal est réel. Et très vite, je constate que l’autofocus patine. Tant pis, testons en manuel. Et là, ça parait Ok.

En conclusion eBay reste eBay. Faire confiance aux vendeurs … bof, bof. C’est vrai je pourrais écrire au vendeur, lui demander de reprendre la bête et pourtant … l’espoir. L’appareil est beau, prometteur et j’ai un plan B (dont je vous parlerai plus tard … si il s’avère judicieux) qui m’oblige à garder l’appareil. Ai-je tort ou pas ? Qui sait ? Je tente le coup.

Après 2 essais vite faits, bien (?) faits en intérieur, impubliables car sans intérêt, et 2 photos ratées (doigt un peu lourd et déclenchement mi-course dépassé), j’enfourche mon vélo et à deux pas roues de chez moi, une première photo … Attendons la suite …

Où suis-je?

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