Lorsque les glycines commencent à ternir (peu ou prou … la météo n’est pas calendorigide … on devrait inventer un terme pour qualifier les logismes plus perso- que néo-), la journée du pola printanier (à moins que ce ne soit la journée printanière du pola … allez savoir …) s’annonce. 6 jours de fun, d’émotion, de découverte … j’en fais trop ? Oui.
Donc, en résumé, je/on publie maximum 2 polas inédits par jour. Et j’en ai des polas non publiés … le scan de polas étant une de mes activités préférées de ma procrastination.
Le jour 1, de toutes fraîches photos de fin d’hiver … la pluie sur les fleurs de cognassier
Le jour 2, puis-je faire l’impasse sur le streetart (Violant et Klaas van der Linden à Gand)
Le jour 3, ciel, building, réflections font bon ménage sur le pola (ici, du côté de Bruxelles Nord
Le jour 4, coucher de soleil à Biarritz
Le jour 5, streetart encore (Bom.K et DFace à Paris 13)
Le jour 6, comme au jour 3 mais à Londres cette fois
Mon pola dans ma besace, je me fixe un point B à atteindre et quittant le point A j’évite la ligne droite qui bien que la plus courte risque d’être la plus terne … Après, qui marchera, verra …
Chasseur d’instant(s), j’évite les pistes toutes tracées, je choisis les bifurcations, je me perds puis me retrouve (merci Google Map). Et puis il y a les rencontres … non, pas les gens, à Paris on court, on râle (souvent), plutôt ces œuvres souvent éphémères, ces collages que la pluie, le vent dissiperont à jamais ou ces peintures recouvertes, effacées, renaissantes encore et encore …
Cette fois-là, le point B c’était Belleville avec un passage par la rue Dénoyez
(Jean Le Gac)
(L’Empreinte Jo V)
(Lou Yz)
puis un point C, le Spot 13 et le Lavomatik. Beaucoup de pas et un peu de métro 😉
(L’Empreinte Jo V)
C’était en décembre … une météo à rendre moroses les polas mais la chasse fut bonne …
Du côté de la maison-mère, ou du moins du QG médiatique de Polaroid, là-bas aux States, les publicitaires semblent se régaler du mot « imperfectionist ». Et c’est vrai que le pola d’aujourd’hui a peine à atteindre la qualité qu’il avait au siècle précédent. Alors plutôt que de cacher les imperfections autant en faire une force … si possible.
Depuis les tâtonnements d’Impossible Project qui voulait ressusciter l’instantané façon Edwin Land, Polaroid a connu des hauts et des bas et même si on serait plutôt sur une voie ascendante, la perfection est encore assez éloignée. Mais la recherche-t-on ? C’est une autre question.
Ainsi une des grosses limites de la chimie actuelle est sa sensibilité aux températures « extrêmes » … disons que sous 13°C les polas se mettent au vert et au-dessus de 28°C ils voient la vie en rose …
When shooting with Polaroid film, keep in mind that our film works best in moderate temperature, between 13 – 28°C (55 – 82°F). Temperatures significantly outside of that range can affect our film in unpredictable ways with respect to development time, color and saturation.
Ainsi lors d’une récente sortie lilloise, avec une météo peu ensoleillée et une température proche de 5°C et malgré l’utilisation de ruses diverses pour épargner le froid aux clichés, mes polas optèrent pour une nuance verdâtre …
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