Avec le mois commence l’année lunaire du tigre d’eau … il parait que l’eau a un effet adoucissant sur le caractère de la bête. Sera-ce un bien ? J’avoue que le buffle de métal ne m’avait guère convaincu. Qui vivra verra …
Le 2 … et hop, 3 polas dans le calendrier Photodarium 2023 … cool …
Le 8 … Lille, Mimi et quelques autres …
Le 11 … le Trou à Vaches ou le bout du tunnel ?
Soleil levant ou couchant … ombres et aveuglement …
Le 22 … Paris. Spot13, mais pas que …
Le 29 … ah, non, pas de 29. Un anniversaire en moins, une année gagnée sur le temps ? Pas sûr … septua(dé)génaire …
Un mur, des visages bretons … Élodie Arshak et Fabio Lopez Gonçalo, alias Dourone, ont marqué leur passage à Vannes en terre bretonne avec la fresque intitulée « Sonder ».
« Sonder » est un hommage coloré et mélancolique aux rencontres faites en Bretagne. Ce mot allemand qui traduit l’idée d’un droit spécial, d’une dérogation, de quelque chose de particulier s’utilise également pour marquer une connexion spéciale avec autrui, associé à la prise de conscience d’une empathie singulière sur ce qu’il a vécu. (Page Web)
Les mois se suivent dans une certaine mornitude … certainement, le mix Covid, météo bizarroïde (on peut appeler ça dérèglement climatique) et peu aguichante (quand on n’a pas souffert ses caprices extrêmes trop nombreux) et un certain blues non identifié … Alors entamer un nouveau mois avec bravitude (emprunt non autorisé ?), faut pas trop compter dessus.
Le 1 … Lille … luminosité pas top et donc ras. Quoique … ce mural de Duek Glez
Le 8 … re-Lille, en espérant que Biquette (oui, mon petit vélo) va voir son problème de « vitesses » réglé. Et bien non. Après une tentative désespérée du technicien, la panne est grave et l’Angleterre va devoir envoyer une pièce (LA pièce … j’ai pas trop compris quoi) et Brexit aidant il va falloir faire preuve de patience. Tant pis, waitons pour mieux see plus tard. Et puis la journée est belle, le ciel est bleu … alors déambulation au pied des immeubles lillois …
Le 10 … dans le calme d’une fin d’après-midi, le « crachement » caractéristique des brûleurs d’un ballon attire mon attention. Je m’arrache à mon bouquin, saute sur mon pola, le chausse du télé 1.5 et …
Le 11 … Lille encore … un ciel qu’on aurait voulu bleu mais qui se révèle brumeux et des polas qui « s’affadissent » (ou qui se décontrastent dans la pâlitude … pas facile d’exprimer le ressenti quand les mots qui pourraient y parvenir n’existent pas encore, … ou se trouvent embourbés dans une mémoire vieillissante) …
Le 30 … un week-end à Paris avec les chicoufs désireux de voir (et d’escalader) la Tour Eiffel , d’avoir un aperçu sur les madeleines de Proust de leur papa-enfant comme les sorbets coco Bertillon, le passage de l’Horloge (qui a bien vieilli, hélas … comme quoi lutter contre le temps n’est pas chose facile) et la fontaine Stravinsky avec les mobiles de Tinguely et Niki de Saint-Phalle … et surtout des films brûlés par le double passage sous les rayons des sas de contrôle de la Tour Eiffel …
Et puis novembre … Halloween, fête des morts … youpie !
Que dure un instant ? On est d’accord, c’est bref. Mais bref combien ?
On pourrait dire qu’au niveau du temps, l’instant est ce qui se rapproche le plus de l’infinitésimalité . Mais « se rapprocher » n’est pas « atteindre » et donc cela implique une certaine élasticité de l’instant.
L’instant(ané) façon pola est une parfaite illustration de mon propos … Imaginons, Paris, la Butte aux Cailles (charmant quartier du 13ème), une fin d’apres-midi automnale et un soleil déjà à moitié sous la couette (de nuages). Ajoutons-y moi et mon SX70. Bien que modifié 600 sa soif de lumière le pousse à distendre l’instant et, porté à bout de bras et non posé sur un trépied, il se fait l’écho des tremblements de son porteur … Il est évident que plus l’instant se prolonge, plus il se dissout dans la durée et plus il plonge vers le flou, l’indéfinissable …
Voilà, voilou … c’est dit. Passons à l’illustration. Le « Brel » et le « Ferré » (celui du « avec le temps, avec le temps, va, tout s’en va » mais pas totalement puisque subsiste le pola) sont dûs à un artiste nommé Oji …
Et pour un monde moins flou, votez Affle(f)lou 😉 …
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