Harvesting …

23 août 2013   0 commentaire   permalink

Elle est loin l'époque où les charrettes tirées par des chevaux, remplies de foin et de paysans par dessus, revenaient des champs pour enfourner dans les fenils de quoi passer l'hiver pour le bétail.

Les machines ont remplacé animaux et, partiellement, les hommes. Le foin est roulé et emballé avant d'être stocké dans des silos … Le progrès, en fait.

Et le pola du jour (SX70/PX70 CP) m'a rappelé une époque lointaine … mon premier (je crois) LP (vous savez la rondelle noire en plastique d'une trentaine de centimètres de diamètre, gravée d'un sillon et destinée à être, elle aussi, labourée par une aiguille pour, dans son cas, restituer l'empreinte sonore d'une époque) vinyle, Harvest de Neil Young.

Quelques années plus tard, en 1976, j'avais eu la chance de le voir à Forest National … 280 francs (belges) … Il était déjà cher le bougre ! Et maintenant, attendu au Pukkelpop, il se désiste suite à l'accident d'un de ses chevaux fous du Crazy Horse.

Une video ou plutôt la bande sonore illustrée d'une photo d'époque, un live de Harvest de Neil Young en 1971 …

 

 

 

#tournai# Sur la route de Santiago de Compostelle … la via scaldea

16 juin 2013   0 commentaire   permalink

L'autre jour, longeant l'Escaut en vélo, respirant l'odeur enivrante des foins fraîchement coupés [1. Un bonheur qui me rappelle mon enfance …. les « faneurs » et leurs grandes faux, les chars tirés par les chevaux, les meules sous lesquelles on se cachait, une époque où l'allergie aux pollens, graminées, n'existait pas … sigh … ] , je remarquai sur un arbre un petit sigle … « Camino de Santiago de Compostola »

Ah, bon … Excusez-moi mais mon inculture historique est parfois gênante (rédhibitoire ?). Donc, les pèlerins passaient par Tournai pour aller en Espagne à la rencontre de Saint Jacques.

Un coup de Google et un verdict implacable 1689 kms en 349 heures (en suivant la route piétonne Google qui apparemment n'utilise pas les autoroutes 🙂 ) ou 2202 kms en 98 jours (par un « vrai » pèlerin qui, apparemment aime souffrir et ne choisit pas la plus courte route … penserait-il au Guinness Book des records ?) … plus de 3 mois de marche et la même chose pour le retour (Heureusement qu'il y a Ryanair).

Et c'est ainsi que j'ai appris que Tournai était une étape importante pour les pèlerins venant des Flandres et du nord de l'Europe. Ils y trouvaient un sanctuaire et un hôpital [2. avec podologues et pédicures qualifiés … je suppose 🙂 Et, cerise sur le gâteau, un Decat… à Lille pour renouveler les chaussures, sacs de couchage, tentes parapluie, … que sais-je. ] .

L'association des Pèlerins Saint-Jacques de Tournai a publié un bouquin pdf décrivant la via brugensis et la via scaldea dans le tournaisis et un autre très utile pour parcourir les 220 premiers kms, de Tournai à Reims (pourquoi pas plus loin ? A Reims, en Champagne, la coupe serait-elle déjà pleine ?).

Un diptyque (Polaroid SX70 Sonar Auto-Focus, film Impossible Project PX680 CP) sur la via scaldea en aval de Tournai …

… pour ne pas perdre sa route … suivez le marquage (discret et très limité à quelques tronçons) au logo évoquant la coquille de saint-Jacques …

Les pèlerins avaient pour coutume de rapporter comme témoignage de leur voyage des coquilles de pectens, qu'ils fixaient à leur manteau ou à leur chapeau, d'où le nom de coquilles Saint-Jacques donné par la suite à ces mollusques. La coquille Saint-Jacques était le signe à l'issue du voyage que c'était un homme nouveau qui rentrait au pays (ici)

et la petite église Saint-Eleuthère d'Esquelmes (XIe siècle), une des plus anciennes églises romanes d'Europe …

 

Polaroid … période bleue ?

19 mai 2013   0 commentaire   permalink

Ce qu'on attend d'un appareil photo c'est que pour des conditions similaires il vous donne une photo similaire, reflet d'une réalité (subjective … la réalité que vous avez perçue ou cru percevoir). D'un appareil numérique à l'autre, de plus ou moins subtiles différences peuvent apparaître suivant les réglages (contraste, saturation, …) choisis. Auparavant, c'était le type de pellicule qui jouait ce rôle.

Le pola actuel, celui d'Impossible Project, est plus perturbant … moins de déterminisme, plus de probabilisme. Il n'est pas toujours (jamais ?) facile de prévoir ce que va donner un cliché. La chimie, les conditions de température, … et, pourquoi pas, l'âge du capitaine semblent jouer pour vous donner un cliché souvent inattendu.

En intérieur, avec flash, il semblerait qu'il soit possible de garantir approximativement le résultat (conditions généralement plus reproductibles ?), par contre en extérieur …

L'autre jour, je prends deux clichés (ici) , un peu sombres mais une palette de couleurs plutôt large. Le lendemain (quelques degrés de moins, en dessous des 18°C préconisés, un temps plus ombrageux) et mes polas se la jouent « période bleue ». Surprise. Déception (?). Par contre, dans la galerie du forum Polaroid Passion, je constate qu'assez souvent, c'est l'orange qui prédomine. Bizarre …

Alors, probabilisme ? En fait, non. Juste, que la gamme des paramètres intervenant est large, pas toujours bien définie et leur maîtrise est difficile.

Alors, oui le résultat sera probabiliste ou du moins difficilement prédictible. Et comme un pola prend une petite heure pour se dévoiler à nous, il faudra soit attendre, soit shooter au risque d'être (chèrement) déçu.

Et donc une petite série « période bleu-glauque » …

La gare de Lille-Flandres …

 

Idem … Nord-Pas de Calais, Bad Trip ? (Non, j'aime Lille) …

 

Une fresque de Jimmy C (James Cochran) au pied de la passerelle aérienne enjambant les voies …

 

#gifstamatic# le retour de la péniche …

5 mars 2013   0 commentaire   permalink

Dans un billet précédent, j’avais tenté un premier gifstamatic. L’animation (4 clichés) était, je l’avoue, minimaliste.

Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.

Suivant les conseils d’un ancien (donc un sage 😉 ), je me suis remis au travail et voici un nouvel essai [1. Toujours un tir « groupé » avec Hipstamatic. La péniche n’étant pas un véhicule rapide, Hipstamatic est moins facilement saturé.] … plus convaincant, je pense (un peu de patience, le fichier gif est assez lourd).

peniche-anim-04-02-2013

#tournai# les berges de l’Escaut … d’Antoing à Esquelmes

24 février 2013   0 commentaire   permalink

Qui veut voyager loin ménage sa monture … dit-on. Et si la monture, Mr B, est plus proche du poney que du bon gros cheval de trait autant voyager léger. Il faut donc choisir : quel appareil photo emporter ? Mon choix est large, un reflex DSLR, un compact, un polaroid et donc il faut choisir. Tout choix imposant un déchirement, je voyage léger mais déchiré 😉

L’Escaut et ses chemins de halages m’attirent fréquemment : pas de voitures, quelques promeneurs, des cyclotouristes en lycra hyperfluorescent, et … le calme plat [1. tout comme le le relief …]. Le décor n’est jamais le même … saison, météo, heure de la journée, … les reflets, les ombres, la végétation, les canards, les combinaisons lycra, … oui, jamais le même.

Dernièrement, le soleil était présent quoique près de se coucher. Je voyageais très léger avec pour seul compagnon mon iPod et mon application préférée Hipstamatic. D’Antoing à Esquelmes, en passant par Tournai, quelques « réflexions » …

Un peu avant Antoing, les installations CBR, pyramides modernes [2. Escaut, mon Nil à moi 😉 ] …

Vaux …

Allain …

Tournai, vestiges d’une industrie perdue …

Les quais …

Le pont des trous …

Esquelmes et l’église romane (XIe siècle) Saint-Eleuthère …

Le soleil se couche …

Et finalement, ma monture, Mr B …

Où suis-je?

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