Résumé des épisodes précédents … un virus inconnu s’abat sur terre et pour une fois les valeureux pays dits civilisés sont particulièrement touchés. On confine, déconfine et reconfine (la vie est un éternel recommencement … la mort, pas). La première fois c’etait cool , on applaudissait le personnel médical, on partait dans sa seconde résidence (ok, le « on » est légèrement universalisant et surfait), … c’etait une expérience cool et nouvelle (nouvelle et pas cool pour les intubés et les morts).
La saison 2 qui s’annonce ne semble pas faire preuve de renouvellement. Le scénar n’apporte rien de nouveau. Oui, on aurait aimé un super héros souriant et universel style vaccin mais ça, ça serait pour la saison 3 … du moins pour ceux qui préfèrent la vie à la non-vaccination). Si on additionne covid+hiver+confinement+froid+crise économique, on ferme les yeux, la tête sous l’oreiller avec la couette par au-dessus et on attend 2021 … Rêvons …
Donc ne vous attendez pas à un mois #miscellanées# fou … En prime l’obscurité automnale déprime les polas …
Le 3 … suspens … partira, partira pas ? Donald s’accroche mais Joe va gagner. C’est sûr (croisons les doigts).
Le 8 … sortie vélo en bordure d’Escaut (Tournai) … les rats nous survivront … ah, bon … Je souris (humour confiné) …
… au centre, la cathédrale Notre-Dame …
Après une semi-quarantaine pour eux, comme pour nous (faut dire, on ne voit personne et pour moi c’est pas grave), on accueille les chicoufs … youpie … je vais jouer au foot, à UNO, lire les Légendaires, regarder Gormitis sur YouTube, raconter/lire « les 4 As » avant de dormir, faire un gâteau au chocolat, faire un combat de Beyblade, apprendre à replier un Bakugan, monter le super hélicoptère Lego … etc … et très peu de polas.
Ensuite … il y a les feuilles à ramasser. Un magnolia, deux cerisiers et un catalpa … ça feuille et ça s’effeuille. Et qui doit ramasser tout ça ? Bibi. Et toujours pas de polas …
Alors que le virus fait face à l’anthropie, cette tentative (?) de domination orgueilleuse de la terre-mère et de sa proche périphérie, moi je lutte contre l’entropie … Oui l’homme est incorrigible. L’entropie ne peut qu’augmenter (non ?). Pourquoi s’y opposer ? Hélas, le désordre dévore mon espace vital. Strate par strate se sont déposés les vestiges des années passées … L’entreprise est ambitieuse … que jeter ? que garder ? surtout quand la mémoire est défaillante …
Et cette autre maison qui s’en va un peu … d’autres souvenirs qui perdent leur assise matérielle.
Les jours s’écoulent et le mois s’achève … et je redécouvre mon Instant Lab qui ne m’avait jamais donné satisfaction et, surprise, il semble s’accorder avec mon iPhone … (re)découverte heureuse ? Testons …
… le maître …
… et, je tombe sur l’intégrale des Robins des Bois (oui, ça remonte loin … du temps où Canal Plus était Canal Plus) avec cet épisode de Pef (Mr Merdocu) au photomaton …
une triste histoire … si l’on en croit Wikipedia …
Le moulin du village fut construit au début du xvie siècle. Il fut détruit une première fois en 1606 puis remis sur pied et renversé une seconde fois en 1782 par un ouragan. Il revit le jour 7 ans plus tard. D’abord utilisé comme moulin à farine, il servit ensuite de poste d’observation lors de la première guerre mondiale en raison de son excellente situation géographique, il se situe en effet sur une colline de 90 mètres d’altitude. À la suite de la guerre, il reprit sa première fonction. Laissé à l’abandon pendant plusieurs années il fut restauré en 1943. Classé au patrimoine Wallon, le moulin à vent fut détruit par une rafale de vent le 10 janvier 2008. (Wikipedia)
Heureusement ce bon Wikipedia peut avoir des lacunes et ignorer que depuis quelques mois le moulin entièrement restauré trône de nouveau sur sa colline et, entièrement fonctionnel, s’est remis à moudre le grain …
Quelques photos avec le OneInstant PackFilm de Supersense (et oui, ce n’est pas du numérique … artisanal, expérimental … qui fait revivre votre vieux Polaroid Land condamné à l’oubli par Fuji) …
Quand un mauvais pli est pris … il est pris. Ainsi quand j’utilise mon vélo, je vais en vélo.
Chacun sait que la langue française est fille d’un peuple raisonnable et raisonneur, et pour cette raison, les vieux sages de l’Académie voyagent préférentiellement (malgré leur âge généralement grand) à vélo … leur souplesse légendaire leur permettant d’enjamber l’engin et d’éviter de voyager en taxi qui ne s’enfourche pas mais se pénètre douillettement. Nuance, nuance …
Par contre, tout qui a fréquenté le bon monsieur Grévisse sait aussi que bien souvent la raison, la logique, la nuance est bousculée par l’usage (un beau mot pour désigner un foutoir particulièrement indigeste pour tout qui s’attelle innocemment à l’apprentissage de notre langue). Ainsi on dévale les pistes enneigées en luge et, par contre, on (pas moi) se déplace en roller … Allez comprendre … ou pas.
Cela étant dit, une petite balade en vélo en bordure d’Escaut …
Le syndrome de la cabane, les premières semaines ça va … après ça commence à faire lourd. L’envie de ressortir, d’arpenter les rues, de vivre outside reprend.
Sans trop déroger aux règles de confinement, de gestes barrières et de distanciation sociale … quelques graffiti tournaisiens (parmi les artistes identifiés Koaf ADN et Amty …) …
Déconfinement progressif … ces deux mots associés ont un relent d’oxymore. Les sorties vont être de nouveau permises … pour aller travailler. Famille, culture, social, … c’est pour plus tard. Free hugs et virus ne vont pas de pair.
Le mois se déroule avec fluidité … les jours ont disparus. Seul un flux temporel subsiste, s’écoule ni lentement ni rapidement … il s’écoule simplement. Un indice, je n’ai plus porté ma montre depuis presque 2 mois … elle est toujours à l’heure d’avant (celle de l’hiver avant la pandémie).
Plus moyen de marquer les jours … la sortie hebdomadaire pour remplir le frigo n’étant pas vraiment marquante. Dormir, manger (pas trop), boire (peu mais trop évidemment), lire (beaucoup), polaroidiser (un peu … très peu et polaroidiser quoi … modèle, onirisme, manipulations … pas trop mon truc), mater une série (Star Trek The Next Génération … oui c’est monstrueusement kitsch, à l’image de l’époque, et avec le nombre de saisons, d’épisodes, le déconfinement peut se faire attendre), …
Et pourtant ça déconfine au compte-gouttes … on peut … en fait on peut quoi ? … aller au boulot en prenant le métro bondé et puis quoi ?
Et quand on est classé (limite) à risque, pensionné … reste plus qu’à rester chez soi … ce qui n’est pas si mal malgré tout. Et puis je bicyclise régulièrement. Mon petit vélo suscite la surprise dans ma campagne (beaucoup de gens ignorent la vastitude du monde … et les petits vélos). Sauf qu’une année perdue …
Il y a le jardin aussi …
Et puis à la mi-mai, un énorme rayon de soleil … les chicoufs. Place au foot, à la lecture de Yakari en « présentiel » (pas très facile sur WhatsApp 😉 ) , initiation à Stratego (je déteste les jeux de société et pourtant avec eux …), un barbecue, l’histoire vraie du petit Capulu (un de mes délires … apprécié), …
Le 14 mai … mon troisième million … de vues, pas d’euros 😉
Le 19 … vélo. J’emmène avec moi un SX70 … Escaut et coquelicots …
Le 21 … serait-ce un signe ? Quelques photos streetart à Tournai … du cellograf inspiré par la situation …
Le mois s’achève, le ciel reste globalement bleu … et l’avenir … dégagé ?
Privacy & Cookies: This site uses cookies. By continuing to use this website, you agree to their use.
To find out more, including how to control cookies, see here:
Politique relative aux cookies