une triste histoire … si l’on en croit Wikipedia …
Le moulin du village fut construit au début du xvie siècle. Il fut détruit une première fois en 1606 puis remis sur pied et renversé une seconde fois en 1782 par un ouragan. Il revit le jour 7 ans plus tard. D’abord utilisé comme moulin à farine, il servit ensuite de poste d’observation lors de la première guerre mondiale en raison de son excellente situation géographique, il se situe en effet sur une colline de 90 mètres d’altitude. À la suite de la guerre, il reprit sa première fonction. Laissé à l’abandon pendant plusieurs années il fut restauré en 1943. Classé au patrimoine Wallon, le moulin à vent fut détruit par une rafale de vent le 10 janvier 2008. (Wikipedia)
Heureusement ce bon Wikipedia peut avoir des lacunes et ignorer que depuis quelques mois le moulin entièrement restauré trône de nouveau sur sa colline et, entièrement fonctionnel, s’est remis à moudre le grain …
Quelques photos avec le OneInstant PackFilm de Supersense (et oui, ce n’est pas du numérique … artisanal, expérimental … qui fait revivre votre vieux Polaroid Land condamné à l’oubli par Fuji) …
Quand un mauvais pli est pris … il est pris. Ainsi quand j’utilise mon vélo, je vais en vélo.
Chacun sait que la langue française est fille d’un peuple raisonnable et raisonneur, et pour cette raison, les vieux sages de l’Académie voyagent préférentiellement (malgré leur âge généralement grand) à vélo … leur souplesse légendaire leur permettant d’enjamber l’engin et d’éviter de voyager en taxi qui ne s’enfourche pas mais se pénètre douillettement. Nuance, nuance …
Par contre, tout qui a fréquenté le bon monsieur Grévisse sait aussi que bien souvent la raison, la logique, la nuance est bousculée par l’usage (un beau mot pour désigner un foutoir particulièrement indigeste pour tout qui s’attelle innocemment à l’apprentissage de notre langue). Ainsi on dévale les pistes enneigées en luge et, par contre, on (pas moi) se déplace en roller … Allez comprendre … ou pas.
Cela étant dit, une petite balade en vélo en bordure d’Escaut …
Le syndrome de la cabane, les premières semaines ça va … après ça commence à faire lourd. L’envie de ressortir, d’arpenter les rues, de vivre outside reprend.
Sans trop déroger aux règles de confinement, de gestes barrières et de distanciation sociale … quelques graffiti tournaisiens (parmi les artistes identifiés Koaf ADN et Amty …) …
Déconfinement progressif … ces deux mots associés ont un relent d’oxymore. Les sorties vont être de nouveau permises … pour aller travailler. Famille, culture, social, … c’est pour plus tard. Free hugs et virus ne vont pas de pair.
Le mois se déroule avec fluidité … les jours ont disparus. Seul un flux temporel subsiste, s’écoule ni lentement ni rapidement … il s’écoule simplement. Un indice, je n’ai plus porté ma montre depuis presque 2 mois … elle est toujours à l’heure d’avant (celle de l’hiver avant la pandémie).
Plus moyen de marquer les jours … la sortie hebdomadaire pour remplir le frigo n’étant pas vraiment marquante. Dormir, manger (pas trop), boire (peu mais trop évidemment), lire (beaucoup), polaroidiser (un peu … très peu et polaroidiser quoi … modèle, onirisme, manipulations … pas trop mon truc), mater une série (Star Trek The Next Génération … oui c’est monstrueusement kitsch, à l’image de l’époque, et avec le nombre de saisons, d’épisodes, le déconfinement peut se faire attendre), …
Et pourtant ça déconfine au compte-gouttes … on peut … en fait on peut quoi ? … aller au boulot en prenant le métro bondé et puis quoi ?
Et quand on est classé (limite) à risque, pensionné … reste plus qu’à rester chez soi … ce qui n’est pas si mal malgré tout. Et puis je bicyclise régulièrement. Mon petit vélo suscite la surprise dans ma campagne (beaucoup de gens ignorent la vastitude du monde … et les petits vélos). Sauf qu’une année perdue …
Il y a le jardin aussi …
Et puis à la mi-mai, un énorme rayon de soleil … les chicoufs. Place au foot, à la lecture de Yakari en « présentiel » (pas très facile sur WhatsApp 😉 ) , initiation à Stratego (je déteste les jeux de société et pourtant avec eux …), un barbecue, l’histoire vraie du petit Capulu (un de mes délires … apprécié), …
Le 14 mai … mon troisième million … de vues, pas d’euros 😉
Le 19 … vélo. J’emmène avec moi un SX70 … Escaut et coquelicots …
Le 21 … serait-ce un signe ? Quelques photos streetart à Tournai … du cellograf inspiré par la situation …
Le mois s’achève, le ciel reste globalement bleu … et l’avenir … dégagé ?
Ça y est la fin de quarantaine sonne en Europe. Les portes s’ouvrent … on peut enfin quitter la cabane.
Et pourtant, au-delà des portes le virus n’a pas cessé de rôder. Qu’on le veuille ou pas la nature bafouée n’a pas dit son dernier mot. Que sera l’après ? That’s the question. Pas sûr qu’il diffère beaucoup de l’avant. Et alors gare à l’après de l’après …
Quelques polas de streetart (des cellografs de Koaf3ADN) capturés en mode confinement c’est à dire à deux pas de chez moi …
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