{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color}
Un très beau rayon de soleil pour ce 1er janvier … bon augure ? Ne rêvons pas, profitons !
Le сынок à nous, de retour de Sébastopol pour repartir quasi illico pour Las Vegas et le CES … Ben, voyons 😉 Quant au Dushechkin, il sera là à la mi-janvier … Oui, patience.
Un demi million … oui, un demi million … 500.000, quoi. Et oui, en consultant les stats de ma galerie Flickr (2504 photos depuis octobre 2010), le 3 janvier, j’ai dépassé les 500.000 vues, Polaroid, street art, pas vraiment de l’art mais certainement « mes » streets. Et la photo la plus vue (20371) est ce triptyque urbex (une cimenterie abandonnée du côté de Tournai) …
{Polaroid SX70 / Film Impossible Project SX70 Color}
Etonnant, non … aurait dit Desproges …
Le 7 janvier, une belle journée de doux gel sous ciel bleu, une petite escapade – polas évidemment – lilloise, insouciante … alors qu’à Paris les kalachnikov faisaient taire définitivement des hommes (à moins que ce ne soient des grands gamins) libres et honnêtes … Cabu, Wolinski, Charb, Tignous, Honoré, 2 policiers et les autres. Ils ont tué le Grand Duduche … Obscurantisme, one point 🙁
… puis l’épicerie casher … encore des vociférations « religieuses » (pas facile d’être dieu quand on doit supporter les conneries de ses/ces créatures), des kalachnikov, encore elles, des otages et des morts aussi. Obscurantisme , two points 🙁
… et puis le dénouement, bien mené.
… et après ? J’allais dire « dieu seul le sait » . Cabu et les autres ne me regardez pas comme ça. C’est juste une expression toute faite, stupide comme … une expression toute faite. Une manif où tout le monde s’aime (pour les mêmes raisons ?) … Et je repense à Cabu, ressors de ma bibliothèque un Grand Duduche des années 70 et me dis qu’assassiner un gamin comme Cabu, c’est trop trop.
Hommage lillois de Jef Aerosol aux gars de Charlie …
{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color}
{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 Color}
… avec un détour par la gare Lille-Europe et Euralille (oui, avec moi, la ligne droite est pas mal courbée, contrairement au cliché ci-dessous, et n’est pas forcément la façon la plus rationnelle de joindre deux points) et l’occasion d’une nouvelle confrontation Polaroid et Hipstamatic (confrontation pas de duel, pas de vainqueur … liberté du mode d’expression avant tout) …
Et là-bas, à Sebastopol, le 12 janvier, le Dushechkin s’écrie « ba ba » (merci Skype) … alors que moi, ici, je réalise mon premier transfert d’émulsion avec un film Spectra. Oui, après un horrible hoquet, l’humanité repart … jusque z-à quand ?
{Polaroid Image Spectra / Film Impossible Project Spectra Color / Transfert d’émulsion sur papier aquarelle}
Et pouf (si pouf est le cri de la kalachnikov), c’est à Verviers, que ça repouffe, repaffe, repiffe (j’ai ajouté sur la bande son quelques armes de poing). Verviers, rue de la colline à la boulangerie du croissant d’or … moi, petit, un dimanche sur 3 (chacun son tour), je descendais rue du centre puis rue de la colline, 200 mètres tout au plus, jusqu’à la boulangerie qui n’était alors ni croissant ni d’or, à la limite « croix de bois », pour acheter les petits pains du petit déjeuner dominical (et éventuellement du cramique, du gateau de Verviers ou de la tarte au riz … les cornes de gazelle y vinrent beaucoup plus tard alors que, moi, en toute quiétude, je prêchais physique-chimie au lycée Ibn-Khaldoun de Safi. Du chacun chez soi inversé) … Etonnant, non ? Aurait (re)dit Desproges …
Et le calme est revenu, du moins en superficie, le Dushechkin, lui aussi est revenu (moins calme) et débute son stage d’immersion sociale à la crèche.
Un cher membre de Polaroid Passion désirait vider quelques tiroirs … et me voilà avec deux close-up pour Image Spectra (un « classique » et un autre doté d’un système de détermination de la distance de mise au point – 25 cm et rien d’autre – par deux petits spots lumineux qui doivent se superposer) et un dispositif pour déclencher à distance l’Image Spectra … reste plus qu’à tester … deux photos dans l’appareil et plus rien dans le frigo. Sigh … Tant pis. Fonçons …
… tout premier essai … mon yokai tutélaire (?)
{Polaroid Image Spectra / Film Impossible Project Spectra Color / Close-up}
… et janvier s’achève avec une vilaine bactérie et une diète drastique, des essais de double exposition sur Image Spectra (après une commande urgente chez TIP), le Palimpseste d’Archimède d’Eliette Abecassis ( Que j’aime à faire apprendre un nombre utile aux sages … oui π, et pour le reste, beaucoup d’écume philosophico-esoterico-antique ) , des flocons de neige fondus (à quand la neige tournaisienne respectera-t-elle la chaîne du froid ?), 3 bons numéros à EuroMillions … youpeeeeeee … 8,66€ … ah, bon ;-(
Il y a un peu plus d’un mois, l’arrivée d’un Polaroid Image Spectra avait (temporairement) assouvi mon addiction polaroidophile.
La meteo hivernale est peu favorable au développement optimal des films Impossible Project (si je vous disais que mes poches sont assez petites et qu’y ranger sans le plier – attention danger – un pola au format Spectra est assez complexe. Du moins pour moi …) et je n’ai pu tester l’appareil aussi intensément que je le voudrais. Double exposition, par exemple 😉
Une question m’avait titillé un chouia : qu’en est-il du transfert d’émulsion pour les films Spectra Color d’Impossible Project ? A prime abord je ne voyais pas ce qui aurait pu poser problème. La technologie, que ce soit au format Spectra ou au format pack universel, devrait rester fondamentalement la même. J’ai donc utilisé ma technique et … ça marche.
Pour rappel …
on découpe le cadre pour ne garder que la partie photo
on la plonge dans de l’eau tiède. Progressivement un support rigide noir se détache. On s’en débarrasser.
avec un petit pinceau, on enlève les résidus chimiques blanchâtres sur l’émulsion
simultanément, l’émulsion se décolle (plus ou moins facilement suivant la température de l’eau) de son support en mylar (plaque plastique transparente). Avec le pinceau, on assiste ce décollage. L’émulsion se recroqueville, se ratatine … Il ne faut pas s’en soucier.
on la transfère dans de l’eau froide. On plonge le support papier choisi pour le transfert (papier aquarelle) et on glisse (attention endroit/envers) l’émulsion par dessus (dans l’eau froide l’émulsion est plus docile)
on retire l’ensemble de l’eau et on laisse sécher. On peut terminer par un passage en presse sous un gros dictionnaire (dernier usage connu pour ce genre de bouquin)
Et donc, après un test sur un pola raté, un diptyque de la fresque Metro Horta (Saint-Gilles, Bruxelles) des artistes bruxellois de FarmProd …
Tout début de mois, un rapide passage à Paris … une todo list pas trop chargée mais un passage rue Charlot à l’Impossible Shop pour y déposer mes deux grands malades, un SLR680 ayant bravé les lois élémentaires de la gravitation (l’empire romain n’a pas le monopole de la chute brutale) et mon fidèle SX70 Alpha et son bouton déclencheur baladeur. Retour prévu dans 1 mois …
Mais pourquoi m’ont-ils fourgué du SX70 BW au lieu du Color demandé ? Mon accent belge ? À l’autopsie (voir ici), quelques ratés et … du moins raté 😉
{Polaroid SX70 Model2 / Film Impossible Project SX70 BW}
Et comme à chaque fois, j’avale les kms piétonniers … que ce soit au bord du canal de l’Ourcq pour goûter les vestiges (Da Cruz, FarmProd, ) du parcours street art estival hélas achevé, que ce soit pour rester cloué au trottoir, béat, tête en l’air face aux dernières fresques de la Galerie Itinerrance (Stew et Pantonio) dans le 13e ou que ce soit pour les events en extérieur de la FIAC pour la nuit blanche (Borondo, Tristan Eaton, Swoon, SpY, … en numérique sur @necDOT) …
Stew, Paris 13 {Polaroid SX70 Model 2 / Film Polaroid SX70 Color}
Et puis Niki de Saint Phalle au Grand Palais … gardons Hokusai pour une prochaine fois 😉
Le 6 octobre c’était ma fête … et je découvre le « peut-être futur » (on peut rêver) Mur de Tournai … Pour l’événement « Art dans la Ville » à Tournai un mur, pas loin du centre ville est confié à des artistes graffeurs et autres, avec peut-être (oui, on est à Tournai et la frilosité n’est pas que dans le climat automnal) une possibilité de prolongation, de renouvellement … mais je suppose que l’urbanisme veille et donc l’espoir faiblit 😉
Ici, All’Dirty Yannick au boulot …
{Polaroid SX70 Model 2 / Film Polaroid SX70 Color}
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project 600 BW}
… Et Schaerbeek (église Sainte-Marie, rue Royale) sous le soleil … et les ombres aussi …
{Polaroid SX70 Model 2 / Film Polaroid SX70 Color}
Et la fin du mois pointe à l’horizon … cimetières et halloween (et une participation « forcée » au pokaskullday avec un un transfert d’émulsion IP BW600) au programme sous un soleil plus que sympa … Plus dur en sera l’hiver ?
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Polaroid SX70 BW}
Et puis il faut bien l’admettre … une fuite de lumière sur mon SX70 Model 2 et de la surexposition systématique dans le coin supérieur gauche … grrrrrrrr
Vous aimez les squelettes, les crânes et autres calcifications du même type ? Moi … pas trop. Mais, aimablement invité à présenter un skull bien à moi sur la page Facebook je dus cogiter ferme …
Donc point de crâne dans mes polas, point de crâne dans mes tiroirs, point de crâne enterré au fond de mon jardin, … rien. Même pas un tout petit crâne bien mignon tatoué quelque part … Ok, il y avait bien quelques belles oeuvres streetart numériques mais, ici, point d'Instant Lab pour instantanéiser la chose. Rien.
Partant de rien, difficile d'arriver à tout. Contentons-nous d'un petit quelque chose modeste … Et une idée … Elle vaut ce qu'elle vaut. Un peu de matériel et deux polas (dont une copie-roid de page de magazine – et il s'en sort bien mon SLR680 – avec un beau petit crâne chevelu de l'artiste Monsieur Qui aka Eric Lacan. Désolé pour l' »emprunt ») Impossible Project avec mon SLR680 et du BW600 …
L'idée … un petit montage assez banal en utilisant la technique de transfert d'émulsion (séparer la « gélatine » photo de ses supports carton et plastique et la déposer/coller sur un autre support, ici du papier aquarelle). Il m'apparaissait logique d'utiliser la technique adaptée aux films couleurs (articles sur le blog et texte/photos sur le blog d'Impossible Project). Comme je l'avais déjà constaté ici ça fonctionne mais à quelques différences près.
On découpe le cadre carton (ou plus) autour de la photo
On dépose la photo dans de l'eau assez chaude. Pour un film couleur, le carton inférieur se détache rapidement/aisément, et, ensuite, on sépare l'émulsion de la mince feuille plastique en mylar . Ici, les trois couches (plastique-emulsion-carton) collent assez fortement. Le temps de trempage est plus long. Ensuite, en glissant un ongle entre le mylar et le reste on peut délicatement le décoller. Ensuite, avec un pinceau on peut séparer l'émulsion du fond noir.
L'émulsion « ratatinée » est transférée dans de l'eau froide (la manipulation en est facilitée) et déposée sur le nouveau support humidifié (on glisse l'émulsion au dessus du support).
Pour finir, séchage à plat, et aplanissement sous un bon gros dico.
Conclusion, le transfert d'émulsion est possible avec les films noir et blanc d'IP (du Generation 1 … en est-il de même avec le tout nouveau Generation 2 ? ) mais avec quelques petites adaptations.
Cliché Hipstamatic modifié avec l'application Polamatic
Comme d'habitude il ne s'agit pas d'un test à la rigueur scientifique implacable, non … quelques essais, des impressions, qui ne manqueront pas de s'affiner.
Après avoir essayé « en vrai » le transfert d'émulsion de films Impossible Project SX70 et Color600, je me suis tourné vers le film B&W600 en lui appliquant « ma » technique décrite dans un précédent billet.
Et là, quelques surprises …
Après découpage des bordures, la séparation de l'émulsion sur la fine couche de Mylar (plastique transparent) et du fond cartonné noir ne se fait plus aussi aisément. L'émulsion adhère plus fortement au carton qu'au plastique. Il me semble que cela vient du fait que les résidus chimiques (entre l'émulsion et le carton noir) ont séché plus fortement et collent ces deux parties (les polas du test avaient plus d'une semaine … qu'en est-il avec une photo « fraîche » ? … À essayer). J'ai opéré différemment et en procédant avec délicatesse sous l'eau courante, j'ai séparé l'ensemble émulsion-résidus-carton du Mylar transparent.
Ensuite dans l'eau tiède, j'ai séparé l'émulsion du carton en essayant, avec un succès partiel, de la débarrasser des résidus chimiques blanchâtres .
L'étalement de l'émulsion sur le support papier aquarelle humide ne pose aucun problème. Et, après séchage, l'adhésion émulsion-support est parfaite.
… Et tout à coup un doute m'étreint … endroit-envers … si la caisse de la guitare est bien positionnée je doute pour le manche. En fait, je ne doute pas (j'aimerais…). J'en suis sûr. Et pourtant, à la pose, ça me semblait ok.
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