Faire un panoramique avec du pack universel d’Impossible Project et un polaroid ce n’est pas évident … Garder l’horizontalité, effectuer le déplacement latéral, suivre les repères avec, après chaque photo, la nécessité de récupérer le pola qui s’éjecte … dur, dur.
Heureusement, il y a le trépied (j’utilise un Manfrotto MKC3 d’entrée de gamme, léger, peu encombrant, fonctionnel. J’ai acheté deux plateaux supplémentaires 785PL – la pièce faisant jonction entre l’appareil photo et le trépied – ainsi, je ne suis pas obligé de la déplacer lorsque je change d’appareil) … et là ça devrait être jouable. J’embarque donc l’ensemble dans le cabas de mon Brompton et c’est parti. Le trépied pliable et léger se fait discret. Merci, à lui.
La photogénie de l’Escaut et de ses méandres, me paraît évidente (et à quelques coups de pédales de mon home sweet home). J’utilise ici le SX70 Sonar AF … l’auto-focus est-il utile ou pas dans ce genre de photo ? Je ne sais pas, mais le pola est doté du trou pour fixation de trépied et ça c’est intéressant. Il n’est pas nécessaire d’emporter le kit #111 (tripod mount for SX70).
Au passage, impression ou réalité, la qualité des films Impossible Project SX70 Color (date de fabrication 07/2014 pour ce pano) me paraît en net progrès (sauf pour le temps de développement toujours trop long … pour un instantané. Et ce n’est qu’après 40 minutes qu’on se rend compte du léger mais #{}¥£<> décalage de la troisième photo)
Les cimenteries font partie du décor naturel de Tournai et des communes avoisinantes.
Il y a ces monstres en pleine activité, rongeant, dévorant en profondeur le paysage … explosions, poussières, … Mais aussi les carrières mortes, abandonnées, qui peu à peu se remplissent d'une eau sombre, bonheur des amateurs de plongée.
Souvent, la réhabilitation d'une carrière ou d'une ancienne cimenterie abandonnées ne semble pas au programme. Les bâtiments tombent en ruine, les herbes folles envahissent … et des grillages protègent/interdisent l'accès. Ces lieux deviennent zones de découverte pour les explorateurs urbains (urbex).
Réussissant, comme fréquemment, à être ailleurs (pas vraiment le right man in the right place at the right time), je n'ai pu accéder aux lieux (grilles ouvertes … je m'y lance discrètement) que quelques jours plus tard avec la grosse artillerie … SLR680, Polaroid 240, et divers films (sans compter un compact numérique pour les photos streetart pour @necDOT)
Quelques polaroid 779, expiration date 2008, (du pur vintage pour de l'urbex, un bon mix) …
{Polaroid SLR680 / Film Polaroid 779 (exp 01/2008)}
… de l'Impossible Project Color 600 (tiens, tiens, les températures remontent et les clichés recommencent à virer au rose) …
{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project Color 600}
… et évidemment le Color SX70 (la photo explosive) …
{Polaroid SX70 / Film Impossible Project Color SX70}
… du noir et blanc en BW600 …
{Polaroid 240 / Film Fuji-FP-3000B}
Dans l'article prochain, place au polaroid 240 et films Fuji peel-apart (pack 100). Et, en attendant, le trailer Youtube …
Ce n'est un secret pour aucun lecteur de mes blogs, mes photos sont « stockées » sur Flickr. Avec tous les teraoctets offerts, pourquoi s'en priver ?
Ouverte 24h/24 😉 , la galerie accueille donc son flux de visiteurs … curieux, fidèles, occasionnels … oui, j'ai mis ces adjectifs au pluriel (au delà de un, on est déjà plusieurs. De là à être beaucoup … ). Une page reprenant les statistiques me permet d'observer ce va et vient. Chaque nouvelle injection de photo(s) provoque un pic de visites mais en rythme de croisière (version écrêtée) j'ai droit à +/-500 vues et quelques « favoris » par jour.
Et puis (8 mai), une photo qui explose tout en multipliant les chiffres par 100 … plus de 20000 visites le deuxième jour (dont 14000 pour cette seule photo) et 150 « favoris » (toujours pour cette photo). Des le 3ème jour la ruée s'essouffle avec 3000 visites. Difficile de dire qu'il s'agit d'un classique emballement viral informatique par robots interposés car les « favoris » et commentaires, plus authentiquement humains, sont eux aussi multipliés.
Donc ma question, sans réponse, qu'est-ce que cette photo a de (beaucoup) plus qu'une autre ? D'autant plus que ce triptyque a été précédé de deux autres plus ou moins équivalents sur le même thème. Je dois même ajouter que dans la galerie du site Polaroid Passion, elle est passée inaperçue …
La photo incriminée (qui réapparaîtra dans un prochain billet avec ses alter-ego) …
Il est curieux (juste curieux pour ne pas dire anecdotique) de connaître l'origine des noms de fleurs. Cela ne fait pas avancer le schmilblick comme dirait l'autre mais cela peut être amusant entre un débat télévisé sur la mondialisation et un article sur la place de la laïcité au prégardiennat (encore que, si vous lisez cet article sur la tulipomanie , vous vous rendrez compte que crise économique, chute de la bourse, … peuvent rimer avec fleur).
Donc, la jacinthe ou hyacinthus, qui fleurit à cette époque prendrait son nom dans la mythologie
L'origine du mot est à la fois claire et obscure : elle se trouve dans le nom du Lacédémonien Huakinthos qui était aimé d'Apollon. Comme le dieu l'avait tué lors d'une partie de disque, son sang donna naissance à une fleur. Cependant, le nom d'Huakinthos n'est pas indoeuropéen et l'on suppose qu'il s'agissait d'une divinité antérieure (site web).
Par une belle journée de printemps, Apollon et Hyacinthos s’entraînent au lancer du disque à la campagne et cela rend Zéphyr fou de rage car il les entend rire et plaisanter et il se rend bien compte que Hyacinthos lui préfère le bel Apollon.
Il décide de se venger et souffle alors sur le disque que vient de lancer Apollon pour le faire dévier. Le disque heurte un rocher et revient frapper Hyacinthos à la tête. Le jeune homme meurt sur le coup.
Apollon est inconsolable et pour que son ami ne disparaisse pas tout à fait, il transforme le sang qui a coulé de sa blessure en une fleur dont chaque pétale porte l’initiale du prénom du défunt : U (?) (site web)
Bien belle conclusion pour un si triste chagrin 😉
Et pour cette jacinthe appelée parfois muguet bleu, un triptyque polaroid avec par ordre d'apparition (appareil/film) SX70/IP BW pour SX70, SLR680/Polaroid 779 (expiré en 2008) et SX70/SX70 …
et avec le Polaroid Land 240 équipé de la lentille close-up …
Lorsqu'on m'a proposé d'exposer quelques photos à Expolaroid-Lille (au Pol'Art Café en avril 2014), j'ai hésité. Mes photos sont-elles belles (terme vague et ambitieux) ? Sont-elles susceptibles d'intéresser ? Ne pouvant y répondre, pourquoi ne pas tenter l'expérience … le ciel ne risque pas de me tomber sur la tête (par toutatis).
La rue étant mon terrain de jeu privilégié (art urbain, urbanisme, …) j'ai choisi d'exposer ces photos de buildings, têtes plongées dans le ciel. La rencontre du minéral et de l'aérien, le bleu céleste et l'or solaire, … font des polas que j'aime.
J'ai réalisé trois triptyques pour trois villes différentes, Bruxelles, Paris et Lille mais pour l'expo, j'ai dissocié/regroupé ces trios en conservant aux photos leur taille naturelle (contrairement aux autres photos dont j'ai fait des tirages 15×21, plus confortables pour ce type de lieu même si la taille originale fait partie intégrante de la nature/charme du polaroid). Les voici …
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