Ça s’est passé le 4 avril …
N’étant pas pressé ni par le temps, ni par … quoi d’ailleurs, j’aime vaquer. La priorité est d’émerger calmement du jet lag puis, progressivement, par cercles concentriques aux rayons croissants, ratisser le quartier, la ville … Projet ambitieux. Mais comme rien n’est incontournable, tout est possible sans obligation, on y va le cœur léger.
Prise dans la nasse du premier cercle, l’Emerald Hill road … immergée, submergée par les tower bidules, les malls machins, les shopping center, … une petite rue au charme suranné, bordée de maisons coloniales aux façades colorées, aux volets en bois, aux parterres fleuris et arbres majestueux …
Et que vois-je, derrière la grille d’une de ces maisons, trois statues dont deux guerriers « modernes » au sourire identifiable (joie et bonheur mêlés à la peur et la souffrance, comme dit l’artiste) … des guerriers de l’artiste contemporain chinois Yue Min Jun, rêve-je ou mésinterprète-je cette vision surprenante ?
… et à deux pas de là, c’était la frénésie d’un samedi singapourien, shopping, shopping, and shopping.