Pour voyager loin, mieux vaut voyager léger. Oui mais voilà, le « léger » ce n’est pas ce que le polaroid fait le mieux … Et là, c’est vrai que face à un iBidule ou apparenté (ne rejetons pas les brebis égarées 😉 ), il ne fait pas le poids ou plutôt il le fait trop bien (désolé, mais je me comprends).
C’est ainsi que mon iPod m’accompagne toujours, discret, au fond d’une poche. D’une discrétion telle qu’il m’arrive bien souvent de l’oublier. Et quand je ne l’oublie pas, c’est généralement à Hipstamatic que je confie la saisie de souvenirs numériques.
La retouche d’images fait loi dans le numérique mais je suis excessivement paresseux et surtout … indécis. Retoucher c’est bien mais jusqu’où ? (les applications, softwares sont si nombreux, si puissants) Et là, doutes, angoisses, indécision, … tout moi, quoi.
Avec Hipstamatic (hélas réservé aux bidules à la pomme) , vous prenez la photo et l’application applique les filtres associés aux paramètres objectifs/film préalablement choisis et ce traitement est irrémédiablement appliqué sans sauvegarde de la photo brute. Un mauvais choix et c’est raté. Et ça, j’aime.
Pour le pola, le filtre est naturel, résultat d’une technologie vieillissante, d’une chimie pas vraiment maîtrisée et comme le développement est instantané … à 40 minutes (10 minutes pour le noir et blanc ou pour le couleur sous « assistance thermique » ) près 😉 il n’est guère possible de refaire la prise.
Reste le plaisir de pouvoir tenir en main ce petit carton imprimé … plaisir périmé à l’ère du tout-connecté, du cloud mais tellement appréciable au niveau de la vraie vie.
Ce plaisir, il m’est difficile de le partager ici, restons en donc à la photo proprement dite et comparons ces deux regards. … C’est le but de cette série #pola vs hipsta#
Dois-je ajouter qu’entre le pola dans la main et la version scannée, à l’écran, le rendu est souvent décevant et la numérisation assez « dégradante ».
… la Fondation Vuitton et le « vaisseau » de Frank Gehry à Boulogne …
… le dr. Philippe Pinel, une fresque de Jorge Rodriguez-Gerada, place Pinel à Paris 13
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