Il y a peu, la chair est faible, j’ai craqué pour du Polaroid 779 (expiration date 2008). J’ai ainsi (re)fait (le souvenir de mes expériences d’antan étant assez flou) connaissance avec du « vrai » film Polaroid et mesuré aussi combien la route empruntée par Impossible Project est encore longue …
Hélas, les orpailleurs sont nombreux et les pépites, par contre, commencent à se faire rares. eBay, la source essentielle, est de moins en moins bavard lors de recherches « polaroid 779 », et les rares items viennent souvent des US (bonjour les frais de port qui ne sont pas loin de doubler le prix d’achat du film), et ont des dates d’expiration qui, de plus en plus, remontent vers le passé. L’achat devient donc de plus en plus risqué (les conditions de stockage – au frigo, à plat – sont primordiales pour garantir une qualité de film acceptable. Les photos du premier film acheté – expiration date 08/2008 – ne présentaient pas de coulures …) et onéreux. Sigh … soupirerait Charlie Brown …
Pour ces films, il ne faut pas rêver, les couleurs vives, saturées ont été remplacées par un brun-beige évoquant le sépia. Ce n’est pas inintéressant (comme pour les photos urbex d’un très prochain billet) et vaut mieux que certaines horreurs (erreurs ?) de filtres Instagrammesques …
(Presqu’) inévitablement « coulures » de chimie sèche, banding (3 bandes verticales plus – ou moins – claires liées à une différence de vieillissement des réactifs chimiques contenus dans les 3 « pods »), perte de « vivacité » dans les couleurs avec cette tonalité sépia pour les optimistes, beigeasse pour les râleurs et pisse-vinaigre 😉 (Il est étonnant que le fichier Jpeg résultant d’un scan d’un vrai pola est généralement plus « lourd » en terme d’octets que pour un pola Impossible Project)
Mon Polaroid 240 vu par le film polaroid 779 (avec un SLR680) …
… une fleur de magnolia …
… ou un coucher de soleil sur l’Escaut (mon premier film … pas de coulures) …
Laisser un commentaire