Au début des années 1900, des peintres mexicains sortirent des galeries pour investir la rue, se rapprocher du peuple en supprimant les intermédiaires. Leur but était de faire émerger un art populaire, collectif, intelligible, par tous. Le muralisme mexicain était né.
A notre époque, les maxi-fresques qui apparaissent de plus en plus dans les villes peuvent se revendiquer d'un tel mouvement même si bien souvent le message disparaît au profit d'un objectif purement esthétique …
Voici ce qu'en disait, en 2013, C215 alias dans une tribune/article sur le site Rue89 …
Les commandes monumentales, avec toute la censure collective qu’elles impliquent (projet préalable, nécessité du politiquement correct pour les riverains, censure politique locale), ont donné naissance à un nouveau genre : le « muralisme ».
Il s’agit pour l’essentiel de murs de grandes dimensions peints lors de festivals organisés par les municipalités. Elles concernent des fresquistes réguliers. Ces festivals n’offrent aucune possibilité de transgression ou de provocation.
Dans le 13e parisien, sous la houlette de la galerie Itinerrance et de la mairie, les grands murs aveugles des tours et buildings ont perdu leur monotonie monochrome en accueillant des oeuvres (une quinzaine) d'artistes issus du street art … C215, Jana & JS, Sheppard Fairey, Indi, Sainer, Alapinta, M-City, Seth, Vhils, … et j'en passe certainement.
Chaque année de nouvelles oeuvres apparaissent et sont prétexte à balade (itinéraire ici) …
C215 …
{Polaroid SX70 Alpha / Film Impossible Project SX70 BW}
Pantonio …
Stew …
{Polaroid SX70 Model2 / Film Impossible Project SX70 Color}
et DaBro, hommage à Ferhat Hachad ….
{Polaroid SX70 Model2 / Film Impossible Project SX70 BW}
Laisser un commentaire