Déclencher (en numérique on dirait « cliquer »), c'est facile, rapide … un bbbzzzzzzoouiiinnnnnkkklic après, un petit carton impressionné et parfois impressionnant 😉 se retrouve dans votre main, de l'analogique pur fruit – cellulose et produits chimiques compris – alors que votre monde vit dans le numérique, le bit, le cloud, l'impalpable, … Alors vous restez au bord du Styx attendant le bon Charon (image ambitieuse, non ?) pour vous aider à passer dans l'autre monde.
Et ce Charon c'est ce bon vieux scanner qui vous interprète les couleurs assez grossièrement, c'est ce Photoshop qui vous permet en tâtonnant de retrouver l'original … bienvenue dans le numérique. C'est long, c'est lent. Alors si Charon ne vient pas à vous, vous n'allez pas à Charon et les polas s'entassent patiemment dans des boîtes … ou pas.
En mai 2017, j'étais au Japon … voyage … avion, train … Dans mes bagages, quelques boîtes de film Impossible Project BW. Le noir et blanc c'est pas mon truc (je n'aime pas sa tendance à se sépiatiser). Parmi eux, une boite au cadre « Eley Kishimoto », le genre de graphisme qui ne va pas à tout … Et pourtant …
Et un peu de couleurs …
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