Après la gare, descendons vers la rivière Yangon , dépassons la pagode Sule recouverte d'or (je suppose) et plongeons dans les vieux quartiers chinois …
Les trottoirs sont exigus, encombrés (échoppes, gros générateurs électriques because coupures d'électricité fréquentes, …), défoncés (gare aux trous, aux dalles qui basculent et aux égouts ouverts ici et là, et on ne s'étonne pas de croiser un rat apparemment surpris de nous voir).
Là aussi, le temps et les pluies de mousson ont donné un sacré coup de vieux aux maisons coloniales, pas encore ruines ni taudis mais pas loin …
La circulation (piétons, voitures et étonnamment, je pense au VietNam, pas de motos) y est dense on klaxonne quand on est une voiture et, comme piéton, on y va … et ça passe généralement (attention aux mauvaises bonnes idées, comme celle de confier sa sécurité aux passages pour piéton).
Très vite on abandonne (partiellement) politesse et courtoisie … si on veut progresser dans et avec la foule il faut rester dans sa bulle et y aller sans états d'âme …
Les taxis sont omniprésents, vous appellent d'un discret coup de klaxon … reste à leur expliquer votre destination. Abandonner l'accent d'Oxford (et alentour), wouler les ew, … et peut-être verrez-vous le chauffeur acquiescer et vous donner un prix que vous diviserez par deux avant de l'augmenter petit à petit … si le taxi ne s'est pas encore envolé. Après quelques échecs, on en vient à gérer les transactions à la satisfaction des deux parties. Attention, lorsque vient le moment du paiement évitez les billets légèrement déchirés … ils seront refusés obstinément par le chauffeur.
Wouah+++