Suis-je en froid avec le noir et blanc ? Il est vrai que le noir et blanc n’est pas vraiment ma tasse de thé. En parcourant ce blog, vous l’aurez remarqué. Le noir et blanc introduit-il une composante esthétique, une distance non désirée par rapport à la/ma réalité (il m’arrive aussi de broyer du noir … mais en couleur) … peut-être ? La question reste ouverte.
Cela étant, vous (oui, vous êtes plus que 2 à parcourir ce blog quotidiennement 😉 ) l’aurez remarqué, il y a peu je publiais quelques photos de l’exposition Strokar Inside … le vrai noir et blanc instantané du film Fuji FP-3000B. Une sensibilité (ISO 3000) supérieure qui vous permet de photographier dans une demi-pénombre sans flash, sans trépied. Hélas, Fuji en a stoppé la production et le film en version expired se retrouve sur le net à un prix à faire verdir le caviar.
Polaroid Originals aussi a son black and white. Je ne sais pas ce que valent les nouvelles mixtures car mes derniers essais remontent à 2017 (avec des films 11/2016 et 03/2017). A cette époque le film s’éjectait en noir et blanc, puis, très vite, virait au simili-sépia pas vraiment joli (?) et ce d’autant plus vite que la photo était exposée à la lumière. Triste paradoxe … on évite le numérique et ses photos oubliées au fond d’un disque dur et on se retrouve avec de l’analogique et des photos condamnées à rester dans le noir au fond d’une boîte).
C’est donc du fond d’une boîte que j’ai ressorti ces quelque photos (films Impossible Project BW600) … Kyoto 2017, une brocante dans le temple Chion-Ji et le temple Arashiyama …
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