#miscelleanees# … Octobre 2014

11 novembre 2014   0 commentaire   permalink

Tout début de mois, un rapide passage à Paris … une todo list pas trop chargée mais un passage rue Charlot à l’Impossible Shop pour y déposer mes deux grands malades, un SLR680 ayant bravé les lois élémentaires de la gravitation (l’empire romain n’a pas le monopole de la chute brutale) et mon fidèle SX70 Alpha et son bouton déclencheur baladeur. Retour prévu dans 1 mois …

Mais pourquoi m’ont-ils fourgué du SX70 BW au lieu du Color demandé ? Mon accent belge ? À l’autopsie (voir ici), quelques ratés et … du moins raté 😉

{Polaroid SX70 Model2 / Film Impossible Project SX70 BW}

 

Et comme à chaque fois, j’avale les kms piétonniers … que ce soit au bord du canal de l’Ourcq pour goûter les vestiges (Da Cruz, FarmProd, ) du parcours street art estival hélas achevé, que ce soit pour rester cloué au trottoir, béat, tête en l’air face aux dernières fresques de la Galerie Itinerrance (Stew et Pantonio) dans le 13e ou que ce soit pour les events en extérieur de la FIAC pour la nuit blanche (Borondo, Tristan Eaton, Swoon, SpY, … en numérique sur @necDOT) …


Stew, Paris 13 {Polaroid SX70 Model 2 / Film Polaroid SX70 Color}

 

Et puis Niki de Saint Phalle au Grand Palais … gardons Hokusai pour une prochaine fois 😉

Le 6 octobre c’était ma fête … et je découvre le « peut-être futur » (on peut rêver) Mur de Tournai … Pour l’événement « Art dans la Ville » à Tournai un mur, pas loin du centre ville est confié à des artistes graffeurs et autres, avec peut-être (oui, on est à Tournai et la frilosité n’est pas que dans le climat automnal) une possibilité de prolongation, de renouvellement … mais je suppose que l’urbanisme veille et donc l’espoir faiblit 😉

Ici, All’Dirty Yannick au boulot …

{Polaroid SX70 Model 2 / Film Polaroid SX70 Color}

et quelques jours plus tard après l’inauguration (et des polas pack 100 noir et blanc ici) …

{Polaroid SX70 Model 2 / Film Polaroid SX70 Color}

 

Entretemps tout un week-end en mode partiel « baby-sitting » … revigorant. N’est-ce pas Sasha ? 6 mois ! Déjà ! lá rung rinh

Et puis l’été qui fait un bref mais remarqué come-back. Bruxelles et l’expo « mine de rien » de Creons Crayons. Il était temps.

… l’artiste au travail …

{Polaroid SLR680 / Film Impossible Project 600 BW}

 

… Et Schaerbeek (église Sainte-Marie, rue Royale) sous le soleil … et les ombres aussi …

{Polaroid SX70 Model 2 / Film Polaroid SX70 Color}

 

Et la fin du mois pointe à l’horizon … cimetières et halloween (et une participation « forcée » au pokaskullday avec un un transfert d’émulsion IP BW600) au programme sous un soleil plus que sympa … Plus dur en sera l’hiver ?

{Polaroid SX70 Sonar AF / Film Polaroid SX70 BW}

Et puis il faut bien l’admettre … une fuite de lumière sur mon SX70 Model 2 et de la surexposition systématique dans le coin supérieur gauche … grrrrrrrr

 

Films Impossible Project … booster les couleurs.

7 novembre 2014   1 commentaire   permalink

Les films Impossible Project couleur (du moins les SX70 … dans mon cas), portent jusqu’à présent (11/2014), gravée sur la boîte, une date correspondant à la date de production et non une DUL (date d’utilisation ultime. Une « best before date » va progressivement être introduite et remplacer la date de production). Pour qui ne veut pas de mauvaises surprises, plus la date est récente mieux c’est (d’où l’intérêt d’une commande on-line sur le shop de IP même si les frais de port sont assez élevés). Il m’est arrivé d’acheter en catastrophe chez des commerçants un film IP qui avait, de toute évidence, séjourné à température ambiante derrière le comptoir. « Effet » périmé garanti (jaunissement, taches brunes, …).

Mais je m’égare, là n’est pas le sujet de ce billet. Impression ou pas, il semblerait que la qualité des films ne soit pas constante d’un mois à l’autre (modification du process de production, des réactifs, …) et donc cette date joue pour certains le rôle de millésime. Il est vrai qu’actuellement les films peinent à rendre les tons rouges et se vautrent un peu trop lascivement dans le jaune-vert glauque ( j’exagère évidemment).

Or, un polaroidophile assez actif sur les réseaux sociaux, régulièrement, poste des polas aux couleurs plus qu’éclatantes, aux rouges, oranges so gorgeous. Je soupçonnais un post-processing photoshopesque sans modération ou une utilisation de l’Instant Lab qui, pour moi, fausse un peu les données (pourquoi pas ? L’outil est plaisant). Il explique qu’il développe ses polas « à chaud » en posant dessus une carafe d’eau chaude … Intéressant..

Curieux, comme souvent, j’ai tenté l’expérience avec une compresse chaude (magasin de sport) passée quelques dizaines de secondes au micro-onde … Et comme il n’y a rien de tel qu’une comparaison, j’ai pris immediatement une seconde photo et je l’ai abandonnée à son sort … développement face contre terre à température ambiante.

Et alooooors ? Entends-je …

Un premier essai, en intérieur/trépied/déclencheur à distance (oui, la totale). Effectivement, les rouges et oranges s’expriment mieux (au détriment cependant du vert qui vite vers le jaune-brun) avec le développement à chaud (qui, il faut le noter, se fait beaucoup plus rapidement 15-20 minutes suffisent).

Température ambiante A chaud {Polaroid SX70 Model2 / Film Impossible Project SX70 Color}


Et un essai en extérieur (même matériel). Remarquez mon talent d’accessoiriste pour monter à partir de rien un décor façon nature morte de toute beauté (même sans citrouille).

 

Conclusion : indéniablement le développement « à chaud » tonifie les couleurs, bonjour les rouges, mais au revoir les verts … Et là, je me pose une question … Impossible recommande une utilisation sous les 28°C et je suis sensiblement au-dessus. Alors ??????

Et le premier qui dit que mon SX70 a une belle fuite de lumière (coin supérieur gauche), je le …

 

Quelques pas au cimetière … et retour

3 novembre 2014   1 commentaire   permalink

Citrouilles, potirons, crânes ou gerbes (je parle de fleurs), c'est selon … Halloween, toussaint, fête des morts, touillons le tout et servons chaud.

Quelqu'un disait que si la vie n'a pas de sens, elle a une direction … le cimetière. Alors autant apprivoiser l'endroit et y faire quelques pas en étant assuré que le retour est compris dans la balade.

Et même si je n'y perçois nulle présence évanescente (quand on est mort c’est pour la vie), j'aime déambuler, traîner les pieds dans les feuilles, lire ici et là les épitaphes, laisser divaguer mon esprit et, éventuellement, sortir mon pola pour … une petite photo.

C'était il y a quelques jours au cimetière du Sud à Tournai …

 

 

{Polaroid SX70 Model2 / Film SX70 Color}

 

 

{Polaroid SLR680 / Film B&W600}

 

 

{Polaroid SX70 Sonar AF / Film SX70 B&W}

 

« Série noire », Transfert d’émulsion avec film IP BW600 …

31 octobre 2014   2 commentaires   permalink

Spécial Halloween 😉

Vous aimez les squelettes, les crânes et autres calcifications du même type ? Moi … pas trop. Mais, aimablement invité à présenter un skull bien à moi sur la page Facebook je dus cogiter ferme …

Donc point de crâne dans mes polas, point de crâne dans mes tiroirs, point de crâne enterré au fond de mon jardin, … rien. Même pas un tout petit crâne bien mignon tatoué quelque part … Ok, il y avait bien quelques belles oeuvres streetart numériques mais, ici, point d'Instant Lab pour instantanéiser la chose. Rien.

Partant de rien, difficile d'arriver à tout. Contentons-nous d'un petit quelque chose modeste … Et une idée … Elle vaut ce qu'elle vaut. Un peu de matériel et deux polas (dont une copie-roid de page de magazine – et il s'en sort bien mon SLR680 – avec un beau petit crâne chevelu de l'artiste Monsieur Qui aka Eric Lacan. Désolé pour l' »emprunt ») Impossible Project avec mon SLR680 et du BW600 …

L'idée … un petit montage assez banal en utilisant la technique de transfert d'émulsion (séparer la « gélatine » photo de ses supports carton et plastique et la déposer/coller sur un autre support, ici du papier aquarelle). Il m'apparaissait logique d'utiliser la technique adaptée aux films couleurs (articles sur le blog et texte/photos sur le blog d'Impossible Project). Comme je l'avais déjà constaté ici ça fonctionne mais à quelques différences près.

  1. On découpe le cadre carton (ou plus) autour de la photo
  2. On dépose la photo dans de l'eau assez chaude. Pour un film couleur, le carton inférieur se détache rapidement/aisément, et, ensuite, on sépare l'émulsion de la mince feuille plastique en mylar . Ici, les trois couches (plastique-emulsion-carton) collent assez fortement. Le temps de trempage est plus long. Ensuite, en glissant un ongle entre le mylar et le reste on peut délicatement le décoller. Ensuite, avec un pinceau on peut séparer l'émulsion du fond noir.
  3. L'émulsion « ratatinée » est transférée dans de l'eau froide (la manipulation en est facilitée) et déposée sur le nouveau support humidifié (on glisse l'émulsion au dessus du support).
  4. Pour finir, séchage à plat, et aplanissement sous un bon gros dico.

Conclusion, le transfert d'émulsion est possible avec les films noir et blanc d'IP (du Generation 1 … en est-il de même avec le tout nouveau Generation 2 ? ) mais avec quelques petites adaptations.

Le résultat, intitulé « Série noire » …

 

#streetaroid# un « mur » tournaisien et polas noir et blanc

25 octobre 2014   1 commentaire   permalink

C'est une maison sans grand passé … bâtie vers 1930 (comme le montre, ou plutôt, ne le montre pas cette carte postale de +/- 1905 où la maison est … absente, au centre, devant l'arbre qui lui-même masque la cathédrale). Une vie de maison … habitée, incendiée, abandonnée … en ruine donc.

Mais voilà, sur la façade un petit diable, au sourire narquois, prenait plaisir à observer les passants qui en vinrent à ressentir cette présence inquiétante jusqu'à croire que le petit diable les suivait des yeux … L'endroit déserté devint un lieu prisé par les jeunes amateurs de sensations fortes qui ne manquèrent pas de l'utiliser pour certaines soirées bien arrosées. Pas vraiment messes noires mais guindailles gothiques …

La rumeur, particulièrement galopante dans les petites villes, fit le reste et la maison en ruine devint la maison hantée (un nom que n'apprécie pas le propriétaire des lieux) ou la maison du diable.

Pour lui redonner un brin de convivialité et tenter d'extirper cette noire réputation, le propriétaire, Charles-Antoine d'Heilly, a eut l'idée intéressante de confier le mur extérieur au groupe de jeunes « Les Jeunes donnent de la Voix » qui n'attendait que ça pour en faire un mur d'expression graphique à deux pas du centre ville (et non pas exilé sous des pylônes autoroutiers ou autres refuges du même type).

Je suppose qu'entre la bonne idée et la réalisation, les tractations avec les autorités et l'urbanisme ne furent pas des plus aisées. A Tournai, le graffiti reste avant tout un acte de vandalisme alors que, bien géré, à l'instar de nombreuses villes (Gand, Roeselare, Anvers, Vitry sur Seine, Paris 13, …), il rapproche la ville de ses citoyens, il peut être un atout touristique (parcours Streetart), il va même jusqu'à protéger les murs du vandalisme absurde et aveugle (un mur bien blanc attire alors qu'un graffiti est souvent respecté). On préfère une ruine en ruine 😉 qu'un mur coloré, vivant, qui attire les passants, les arrête, les intrigue, les fait discuter …

Que sera l'avenir ? Personnellement, j'espère que ce graffiti va disparaître non pas pour restituer un mur lépreux sans intérêt mais pour revivre sous d'autres formes. Un graffiti est éphémère, les artistes doivent se succéder, se confronter … et l'attrait pour le public n'en sera que plus grand.

Ce premier mur, a été confié à 5 artistes All'Dirty Yannick, Sekel, PetitB, Caroline Léger et Cyrille Nys … une fresque bien locale intégrant un bon nombre de petits (ou gros) détails tournaisiens .

Une occasion de sortir le polaroid 250 et un pack Fuji FP-3000 B (j'aime ce film mais je le répète il n'est guère convivial … le « pelage » ne doit pas trop attendre au risque d'avoir des traces collantes sur la photo et le « stockage » des films dégoulinants de produits chimiques légèrement corrosifs n'est pas des plus aisé) …

All'Dirty Yannick … work in progress …

Les passants ne font pas que passer … ils s'arrêtent 🙂

{Polaroid 250 / Film Fuji FP-3000B}

 

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