3 octobre 2013 permalink
Ces derniers jours, l'été sentant sa fin prochaine fit l'effort de nous sourire encore un peu … Et nous en profitâmes. Why not ?
Donc pola en bandouillère, nous partîmes le long des chemins …
Après une super belle gourderie lors de la prise en main du polaroid The Reporter [1. Inverser le sens des petits symboles darken/lighten. Après une incapacité à identifier gauche et droite … docteur, est-ce grave ?], les choses s'arrangent … Et le pola s'avère être un appareil assez agréable et léger (pour un pola pack 100). Meme la mise au point « au pif » (par réglage de la distance estimée) ne pose guère de problème.
Au bord de l'Escaut, où vélos et péniches se croisent avec sérénité …
… ou dans les rues du Vieux Lille, où cyclistes et pavés tentent de faire bon ménage par postérieur interposé …
{polaroid The Reporter et film Fuji FP-100C}
10 septembre 2013 permalink
Le polaroid, c'est pratique, mais euh… il y a certaines situations où ça l'est moins… … euh, pour prendre une photo par exemple !
Ironie, causticité ? Oui et non. Le polaroid prenait vraiment de vraies photos instantanées. Quant à l'heure d'aujourd'hui, entre les appareils sur lesquels pèsent généralement le poids de plusieurs dizaines d'années [1. imaginez vos iBidules, vos smartmachins dans 10 ans … ] et les films Impossible Project qui, eux, se sentent à l'aise dans leur statut de prototypes (remuez-vous un peu les gars, on voudrait de la chimie moins capricieuse) , on peut effectivement se poser la question.
Et juste pour faire mentir ce trait d'esprit … sérénité au bord de l'Escaut tournaisienne …(les films Fuji, eux, pour les polaroid Land Camera série 100 ont l’énorme avantage de respecter leur dénomination … instantané … Ou presque)
26 août 2013 permalink
Oui, un de plus. J'ai reçu la bête il y a quelques jours. Et comme toujours, l'habit est loin de faire le moine.
Cosmétiquement ok … si ce n'est un peu de rouille au niveau du mécanisme de fixation des rouleaux.
Fonctionnellement … la mauvaise surprise. Testant, l'appareil avec du Fuji FP-3000 B très sensible, mes premières photos sont ressorties avec une belle tache claire diffuse dans le bas. Fuite de lumière … trous dans le soufflet ?.
Effectivement en passant, dans le noir complet, une lampe de poche à l'intérieur du soufflet, un, deux … quatre petit points lumineux apparaissent de l'extérieur. Enfer et damnation …
Une recherche sur le net … et quelques techniques de réparation se dégagent. J'élimine celles qui demandent un démontage complet du soufflet. Avec deux mains gauches et un naturel angoissé ce n'est pas une manipulation évidente.
La première utilise un adhésif liquide utilisé en électricité (exemple liquid electrical tape). Ce type de produit semble inexistant dans nos contrées et, dixit un professionnel, cela serait dû aux normes CEE. On peut cependant passer par le net et commander. Mais inutile de le dire, je suis pressé.
Deuxième méthode … « sprayer » à l'intérieur du soufflet une peinture spéciale noire. Faut faire gaffe à la lentille.
Troisième méthode … utiliser un rouleau d'adhésif utilisé en électricité, pas trop large, pas trop cher (le « bon marché » serait plus souple). Après avoir repéré et marqué avec un feutre les petits trous, j'ai nettoyé les zones à l'alcool. Après séchage, j'ai appliqué des petits morceaux (10-15 mm de long) d'adhésif en pinçant délicatement suivant le pliage du soufflet (le collant est presque invisible comme le montre la photo en début de billet).
Après la pose, le pliage du soufflet ne pose aucun problème.
Et les photos ? … apparemment la réparation est efficace à plus de 90% (resterait-il un trou non repéré ?). Les premières photos sont presque parfaites. La réparation tiendra-t-elle ?.
La tache lumineuse (en bas, à droite) sur une photo de saison … la fenaison
et après « traitement » et colmatage des trous … péniche sur l'Escaut
Je dois ajouter qu'ayant lu qu'on devait « bien » appuyer sur le bouton rouge de prise de vue (pour ne pas « contrecarrer » le processus de pose) et bien, j'appuyais en le maintenant quelques fractions de secondes supplémentaires, excédentaires (?). Et, par hasard, j'ai tenté l'essai avec un « déclenché » sec et clair et, miracle, les taches blanchâtres ont disparus comme vous pourrez le constater dans le prochain billet consacré à une petite balade bruxelloise.
(Maj) Joie prématurée ? Je dois me résoudre à constater/admettre que ces taches/ombres blanchâtres apparaissent toujours et pas de façon répétée. Après m’être renfermé dans une pièce bien noire et avoir baladé une lampe de poche derrière le soufflet … rien, pas de trou apparent. Le problème viendrait-il d’ailleurs ? Le remplacement du couvercle plastique du pack de film par un « couvercle » métallique polaroid (voir ici) ? Une piste … Je viens de tester un vieux film FP-100 B Silk (non, je n’aime pas cette texture grainée. J’en parlerai dans un prochain billet), sans changement de « couvercle » … pas de tache (mais le film couleur est de loin moins sensible)
16 juin 2013 permalink
L'autre jour, longeant l'Escaut en vélo, respirant l'odeur enivrante des foins fraîchement coupés [1. Un bonheur qui me rappelle mon enfance …. les « faneurs » et leurs grandes faux, les chars tirés par les chevaux, les meules sous lesquelles on se cachait, une époque où l'allergie aux pollens, graminées, n'existait pas … sigh … ] , je remarquai sur un arbre un petit sigle … « Camino de Santiago de Compostola »
Ah, bon … Excusez-moi mais mon inculture historique est parfois gênante (rédhibitoire ?). Donc, les pèlerins passaient par Tournai pour aller en Espagne à la rencontre de Saint Jacques.
Un coup de Google et un verdict implacable 1689 kms en 349 heures (en suivant la route piétonne Google qui apparemment n'utilise pas les autoroutes 🙂 ) ou 2202 kms en 98 jours (par un « vrai » pèlerin qui, apparemment aime souffrir et ne choisit pas la plus courte route … penserait-il au Guinness Book des records ?) … plus de 3 mois de marche et la même chose pour le retour (Heureusement qu'il y a Ryanair).
Et c'est ainsi que j'ai appris que Tournai était une étape importante pour les pèlerins venant des Flandres et du nord de l'Europe. Ils y trouvaient un sanctuaire et un hôpital [2. avec podologues et pédicures qualifiés … je suppose 🙂 Et, cerise sur le gâteau, un Decat… à Lille pour renouveler les chaussures, sacs de couchage, tentes parapluie, … que sais-je. ] .
L'association des Pèlerins Saint-Jacques de Tournai a publié un bouquin pdf décrivant la via brugensis et la via scaldea dans le tournaisis et un autre très utile pour parcourir les 220 premiers kms, de Tournai à Reims (pourquoi pas plus loin ? A Reims, en Champagne, la coupe serait-elle déjà pleine ?).
Un diptyque (Polaroid SX70 Sonar Auto-Focus, film Impossible Project PX680 CP) sur la via scaldea en aval de Tournai …
… pour ne pas perdre sa route … suivez le marquage (discret et très limité à quelques tronçons) au logo évoquant la coquille de saint-Jacques …
Les pèlerins avaient pour coutume de rapporter comme témoignage de leur voyage des coquilles de pectens, qu'ils fixaient à leur manteau ou à leur chapeau, d'où le nom de coquilles Saint-Jacques donné par la suite à ces mollusques. La coquille Saint-Jacques était le signe à l'issue du voyage que c'était un homme nouveau qui rentrait au pays (ici)
et la petite église Saint-Eleuthère d'Esquelmes (XIe siècle), une des plus anciennes églises romanes d'Europe …
5 mars 2013 permalink
Dans un billet précédent, j’avais tenté un premier gifstamatic. L’animation (4 clichés) était, je l’avoue, minimaliste.
Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Suivant les conseils d’un ancien (donc un sage 😉 ), je me suis remis au travail et voici un nouvel essai [1. Toujours un tir « groupé » avec Hipstamatic. La péniche n’étant pas un véhicule rapide, Hipstamatic est moins facilement saturé.] … plus convaincant, je pense (un peu de patience, le fichier gif est assez lourd).