[Je publie ce post le 21 avril … et c’est avec stupeur que je constate que le confinement me fait vivre dans une sorte de ralenti alors que le temps est disponible … désolé pour la fraîcheur de ces nouvelles martiennes ]
Et si on fait confiance en ceux qui savent … l’amélioration est pour bientôt … tout est relatif car c’est ce que l’on entendait déjà en juin 2020. Le vaccin approche … évidemment avec une gestion « à la belge » le proche est lui aussi très relatif …
Donc j’entame mes &# ans … (indice : je devrais normalement – donc certainement beaucoup plus tard – être vacciné en mars) … et il fait beau … que vouloir de plus ?
Les crocus sont là et je les en remercie …
Le 3 … je passe la frontière, je quitte très momentanément la Belgique pour Lille (laisser-passer en poche, à un petit chouïa de plus de 20kms à vol d’oiseau de chez moi. Faudrait qu’on m’explique comment on voyage à vol d’oiseau … ça doit être cool) … Premier entretien « obligatoire » du Brompton électrique. Passage obligé au Furet du Nord et en attendant, soyons fou, je m’assois au bord de la fontaine sur la grand-place et je savoure un express et un beignet à la framboise … j’aime vivre dangereusement 😉
Le 11 … rien à signaler … comme les jours précédents et les prochains. Ah oui, on parle de vaccination pour les gens comme moi (juste plus très jeunes 😉 ) mais comme c’est organisé le wait, wait, and see est de rigueur.
Le 16 … ciel, nuages et aucuns signes rassurants …
Le 18 … mission ravitaillement et accessoirement petite pause sous le crachin de Neerpede … étonnamment les polas n’ont pas fait grise mine …
Le 19 … une fois de plus 7 photos surexposées et une valable (c’est moi ? Le film ? La caméra ? Malgré mes tests pas moyen de trancher. Juste des soupçons … le film). Je m’adresse au support de Polaroid et dans la journée il m’envoie 2 films en remplacement … top cool.
Le 19 toujours … on reconfine. Enfin pas totalement mais … Ce qui est sûr c’est que nos gouvernements de pays dits développés sont incapables de faire face à une crise majeure. Et ça ça fait froid dans le dos …
Le 24 … jouer à la nounou à BXL avec les chicoufs après un bref arrêt à la gare de Forest-Midi (oui Propaganza – Nean, Dake, Iota, Rodriguez … – est passé par là et j’en ai déjà parlé) … cool … au total 10kms de marche … oui, pendant les temps libres, j’aime faire le trottoir (en toute honnêteté) et arpenter Saint-Gilles (ou plus) dans toutes les longueurs, largeurs et diagonales. Le pola en main, évidemment …
Retour dans « mes » forêts … ça faisait longtemps. Trop, peut-être ? Les bois que je parcourais enfant, une fois cow-boy, l’autre fois indien, pistolet (à pétards) au poing et couteau (utile pour confectionner un arc et ses flèches) à la ceinture ont bien changés. Gestion du patrimoine forestier, qu’ils disent.
Il faut parfois s'écarter de la ville … pas sûr qu'on y sera mieux. Plus seul certainement … c'est déjà ça.
Le temps était gris (il faut, ici, que je fasse une petite digression … Oui, je parle souvent meteo et ce ne sont pas mes rhumatismes ou mes cors au pied qui me dictent mes billets mais, c'est vrai, une sorte de symbiose s'est établie entre moi et mes polaroids SX70 ou SLR680 qui me quittent rarement et je ressens, je partage leur besoin de lumière …), les nuages bas, la végétation épaisse, et ces sapins majestueux pour voiler le ciel … Oui, question lumière, les conditions n'étaient pas top. Et comme souvent, … ce besoin inassouvi de shooter.
… jamais totalement assouvi, irrépressible et, aussi, souvent/parfois déçu. Tant pis. Ce fut le cas ici dans cette sombre forêt en bordure des Hautes-Fagnes … malgré la bonne volonté et les efforts du SLR680 😉
Étant incapable de choisir UN appareil photo pour mes pérégrinations urbaines, je me retrouve souvent avec quelques kilos de matos à l'épaule.
Le SX70 est évidemment indispensable quoique pas très tout-terrain. Très capricieux, pour un rien (température, luminosité, …) de trop ou de trop peu, il éjecte un pola imbuvable (et cher) … trop blanc, trop foncé, trop mauve, avec (ou pas) des bandes verticales. Et comme il est aussi un chouia vicieux, ce n'est qu'au bout de 45 minutes qu'on se rencontre de la catastrophe … pas question donc de retenter la photo. Mais quand la photo est réussie …
Le polaroid The Reporter bien que moins performant ( mise au point par estimation de distance, …) qu'un polaroid pack 100 est léger (tout est relatif), pas trop volumineux (tout aussi relatif), se nourrit de films Fuji FP-100C (pour la couleur) ou FP-3000B (pour le noir et blanc), moins chers, moins imprévisibles que les films Impossible Project du SX70. Il a (presque) tout bon … peut-être trop ? Non, car les films peel-apart dégoulinent de produits chimiques caustiques lorsque on sépare le positif du négatif. Ça colle, ça irrite (un peu), ça tache (dans un prochain billet je vous montrerais comment je procède pour diminuer les inconvénients) … Heureusement on peut attendre quelques heures avant d'opérer.
Un numérique … soit un compact Panasonic Lumix LX5, léger, soit un reflex Canon, lourd, que je réserve plutôt aux photos de street art pour mon autre blog @necDOT.
Et, on ne sait jamais, un iPod Touch pour faire de « l'hipstamatic », la seule appli photo qui trouve grâce à mes yeux.
Chaque appareil ayant ses qualités propres, on ne sait jamais à l'avance lequel saura faire face aux événements. Le tout dans un sac fourre-tout … c'est le « bardak » comme on dirait plus à l'est.
À titre d'exemple une confrontation SX70 et polaroid The Reporter …
La fresque « ville en Couleur » de Madamelabelge, près du Wiels à Forest (Bruxelles) …
La fresque « Odilon Verjus » (inspirée de la la BD de Yann et Verron ) rue des Capucins dans les Marolles (Saint-Gilles, Bruxelles) avec en fond l'imposant palais de justice (difficile d'obtenir la bonne exposition ne lésant ni la fresque ni le palais de justice) …
Il y a peu je consacrais un billet à la place Flagey et son « paquebot », bâtiment phare d'une époque architecturale révolue.
Le Wiels ou le Blomme , du nom de son architecte Adrien Blomme, date du milieu du XXe siècle. Pur exemple de ce qu'a pu être l'architecture moderniste de cette époque, le bâtiment abritait une brasserie florissante avec ses superbes cuves de brassage en cuivre étincelant.
Hélas, avec la faillite de la brasserie Wielemans-Ceupens, le bâtiment connu de sombres années avec le démantèlement de quelques cuves, les projets inaboutis ou « inaboutissables » (d'accord le néologisme est assez pénible pour les oreilles fragiles), tout ce qui fait et a fait l'urbanisme bruxellois, avant de ressusciter en centre d'art contemporain, le Wiels.
Quelques photos avec mon polaroid The Reporter (film Fuji FP-100 C) …
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