Et c'est parti pour un mois sans … 29 février. Une fois de plus je perdrai le droit de vieillir …
Des (tas de) choses à faire, ou à ne pas faire et mon activité photos est en sommeil. Je réveille donc quelques vieux souvenirs comme ces polas 2013 à Sebastopol avec du film Impossible PX70. Ce ciel …
Le 6 … Quelques indices discrets (indiscret … moi ? … jamais) apparaissent … l'hiver serait-il sur le départ ?
Autres souvenirs déterrés … 2012, Hong-Kong et non pas 15 min mais 15 jours d'éternité.
Ceci expliquant cela (je parle de la qualité de la photo), je débutais dans le pola (le SLR680 utilisé ici sortait même d'un « entretien » express chez Mint HK), les films 600 Impossible de l'époque (code 80) étaient vraiment très capricieux et la température élevée …
Le 11 … décès de Jiro Taniguchi … 🙁 …
… et à propos de fuites de lumière (si, si, Taniguchi apportait dans ma vie son lot de photons étincelants et nostalgiques), voila-t-y pas que mon Polaroid 250 en est atteint. En chambre noire (mon wc tous feux éteints) en parcourant le soufflet avec une lampe de poche, on distingue de nombreux petits points lumineux, aveuglants pour un film hypersensible Fuji FP-3000. Et pour ce type de fuites, mes compétences en plomberie lumineuse s'avèrent assez limitées. C'est tout le soufflet qui, atteint par la limite d'âge, se craquèle aux entournures. Et pas question de compter sur le Polaroid 240 à la cellule (à moins que ce ne soient les connexions de la pile) défaillante …
{Polaroid Land 250 / Film Fuji FP-3000B}
Le 13 … d'où vient le vent ? Et pour l'occasion un pola² …
Toujours le 13, le mur tournaisien (« coloriach » … ou pas ?) …
{Polaroid SX70 modif. 600 / Film TIP Color600}
Le 14 … Safari photo bruxellois. Il y a des jours avec et des jours sans. Ce fut un jour sans (pourquoi ces polas ratés, flous, roses, très pâles alors que les conditions sont favorables ?) malgré un beau soleil d'avant-printemps …
Le 15 … encore un petit air de printemps …
Une fin de mois un peu speed (pour moi 😉 ) … Vite, vite, avant le finissage, deux expos parisiennes. Le Lab14, un streetart qui envahit l'espace, se dilate en 3D et explose littéralement …
… mais aussi, à Vitry-sur-Seine, SA ville, Christian Guémy plus connu sous le pseudo C215 nous présente une palette de son oeuvre. Pas de pola en « intérieur » mais en extérieur par contre (le premier pola n'est pas un C215) …
Et une déception (tout le charme du pola ?), des rouleaux encrassés et des spots disgracieux ( … c'est selon) … Comme pour ce nouvel immeuble …
… qui a pris la place de la mémorable Tour13 …
Ensuite période full-babysitting. Pas le temps de shooter (à peine dormir) … parvenir tout juste à commander 3 films beta de la future nouvelle mouture de Color600. Mais ça c'est une autre histoire …
Et j'oubliais, pas de 29 février … Comment situer ce moment fatidique où votre compteur s'incrémente d'une unité ?
Oui, un de plus. J'ai reçu la bête il y a quelques jours. Et comme toujours, l'habit est loin de faire le moine.
Cosmétiquement ok … si ce n'est un peu de rouille au niveau du mécanisme de fixation des rouleaux.
Fonctionnellement … la mauvaise surprise. Testant, l'appareil avec du Fuji FP-3000 B très sensible, mes premières photos sont ressorties avec une belle tache claire diffuse dans le bas. Fuite de lumière … trous dans le soufflet ?.
Effectivement en passant, dans le noir complet, une lampe de poche à l'intérieur du soufflet, un, deux … quatre petit points lumineux apparaissent de l'extérieur. Enfer et damnation …
Une recherche sur le net … et quelques techniques de réparation se dégagent. J'élimine celles qui demandent un démontage complet du soufflet. Avec deux mains gauches et un naturel angoissé ce n'est pas une manipulation évidente.
La première utilise un adhésif liquide utilisé en électricité (exemple liquid electrical tape). Ce type de produit semble inexistant dans nos contrées et, dixit un professionnel, cela serait dû aux normes CEE. On peut cependant passer par le net et commander. Mais inutile de le dire, je suis pressé.
Deuxième méthode … « sprayer » à l'intérieur du soufflet une peinture spéciale noire. Faut faire gaffe à la lentille.
Troisième méthode … utiliser un rouleau d'adhésif utilisé en électricité, pas trop large, pas trop cher (le « bon marché » serait plus souple). Après avoir repéré et marqué avec un feutre les petits trous, j'ai nettoyé les zones à l'alcool. Après séchage, j'ai appliqué des petits morceaux (10-15 mm de long) d'adhésif en pinçant délicatement suivant le pliage du soufflet (le collant est presque invisible comme le montre la photo en début de billet).
Après la pose, le pliage du soufflet ne pose aucun problème.
Et les photos ? … apparemment la réparation est efficace à plus de 90% (resterait-il un trou non repéré ?). Les premières photos sont presque parfaites. La réparation tiendra-t-elle ?.
La tache lumineuse (en bas, à droite) sur une photo de saison … la fenaison
et après « traitement » et colmatage des trous … péniche sur l'Escaut
Je dois ajouter qu'ayant lu qu'on devait « bien » appuyer sur le bouton rouge de prise de vue (pour ne pas « contrecarrer » le processus de pose) et bien, j'appuyais en le maintenant quelques fractions de secondes supplémentaires, excédentaires (?). Et, par hasard, j'ai tenté l'essai avec un « déclenché » sec et clair et, miracle, les taches blanchâtres ont disparus comme vous pourrez le constater dans le prochain billet consacré à une petite balade bruxelloise.
(Maj) Joie prématurée ? Je dois me résoudre à constater/admettre que ces taches/ombres blanchâtres apparaissent toujours et pas de façon répétée. Après m’être renfermé dans une pièce bien noire et avoir baladé une lampe de poche derrière le soufflet … rien, pas de trou apparent. Le problème viendrait-il d’ailleurs ? Le remplacement du couvercle plastique du pack de film par un « couvercle » métallique polaroid (voir ici) ? Une piste … Je viens de tester un vieux film FP-100 B Silk (non, je n’aime pas cette texture grainée. J’en parlerai dans un prochain billet), sans changement de « couvercle » … pas de tache (mais le film couleur est de loin moins sensible)