31 janvier 2014 permalink
Pour faire connaissance avec un artiste rien de tel qu'une expo … Et comme il est rare que les expos viennent à nous il faut aller à elles.
Au MAM (musée d'art moderne de Paris) il y avait Zeng Fan Zhi (attention, jusqu'au 16/02/2014), artiste chinois contemporain de renom (si on en croit les prix atteints par ses œuvres), ce qui, pour un béotien comme moi, est assez secondaire.
C'est vrai que ces visages parfois masqués, parfois déformés par des grimaces, et ces mains disproportionnées (l'artiste pense que les mains incapables de dissimulation, contrairement au visage porteur d'un masque, dévoilent la personnalité), sorte de leitmotiv chez le peintre, avaient attirés mon attention curieuse et intéressée.
Donc une expo … courons-y.
N'attendez pas que je dissèque les œuvres présentes, que je vous en dévoile le quoi, le comment et le pourquoi. Non. Mes yeux ont fait leur job, ont nourri mon esprit mais les mots, désolé, je ne les ai pas. Inculture ? Humilité ? (des mots vous en trouverez ici , ou ici)
Étonnamment la présentation des œuvres est faite sur une chronologie inversée … d'abord les récentes (forêts inextricables, entrelacements de branches … pour dissimuler quoi ?), pour finir par les œuvres de jeunesse plus crues (la viande crue sujet de natures mortes qu'il remplacera plus tard, comme sur The Last Supper, par la pastèque plus rafraîchissante) en passant par les œuvres plus connues, masques et grimaces.
Mon polaroid privé de flash (interdit ;-( ), mon reflex privé d'énergie (ah, cette batterie …) restait mon iBidule à l'appareil photo désespérément (volontairement) bloqué sur Hipstamatic, voici donc quelques impressions …
Évidemment la Cène (the Last Supper) … reconstituée (Hipstamatic combo lens Lowy et film Blanko BL4)
Autoportrait (?) …
Andy Warhol …
Un lièvre (allusion à Albrecht Dürer ?) tapi dans l'enchevêtrement d'une forêt mystérieuse.
Exposition Zeng Fanzhi – Musée d'Art Moderne de… par paris_musees
6 janvier 2014 permalink
Chaque sortie d'un combo chez Hipstamatic provoque toujours ma curiosité … Oui, j'attends le filtre magique qui fera de chacune de mes photos un petit chef-d'œuvre. Je dis bien « j'attends » et je rêve car mes consultations des galeries Hipstamatic m'ont montré une chose bien réelle … ce n'est pas vraiment et uniquement le filtre qui fait la belle photo. Le « bon » photographe combinant son talent à la magie de l'instant et du lieu, y ajoutant le bon choix (pas le droit à l'erreur) de filtre « produira » une bonne photo …
Je l'ai déjà dit, ce que j'aime chez Hipstamatic c'est ce « non retour » imposé par un traitement définitif non annulable de la photo. Pas de sauvegarde de la photo brute, non … et tant pis si votre filtre n'est guère adapté aux conditions (sujet, lumière, environnement, …) de la photo.
Et comment choisir le bon combo ? Si vous avez la réponse … je suis preneur. J'en suis encore à tâtonner et à m'y perdre dans les multiples combinaisons possibles.
C'est ainsi que Hipstamatic vient de sortir un nouveau combo. Hipstamatic aime donner à ses filtres une sorte d'alibi culturel. Pourquoi pas ? Celui-ci nommé Colaba HipstaPak, réunissant l'objectif Kaimal Mark II et le film Irom 2000, se veut un hommage à la photographie indienne (pour en savoir plus, une seule adresse Hipstography).
À peine l'hipstapak téléchargé, quelques clichés rapides et urbains (Bruxelles mais ça pourrait être ailleurs … temps gris, ciel menaçant, « va-t-il pleuvoir? ») … juste pour se faire une petite idée …
… difficile d'éviter les collages des havrais Lapince Satu …
… ou du collectif L2A Family …
… et une DS, pas vraiment surgie de l'Olympe mais du passé certainement, 100% vintage, de quoi frimer à Bruxelles 😉
18 octobre 2013 permalink
Gris, brume, pluie, froid, … difficile d'échapper aux considérations saisonnières, qui reviennent machinalement, inévitablement en fonction du calendrier.
Et l'automne suit l'été.
Hélas, comme les canards ou autres volatils du même acabit nous n'avons pas nécessairement l'occasion de suivre le soleil dans ses derniers retranchements et de plier bagages vers des cieux plus cléments.
Et pourtant les champignons, eux, se réveillent, débordent d'activité et excitent les mycophiles.
Sachant que la beauté du champignon dissimule parfois quelques molécules moins avenantes, étant mycophile au niveau de l'assiette mais en rien mycologue, une très récente balade dans la forêt, s'est soldée uniquement par une récolte de photos.
{Hipstamatic Lens Florence / Film Robusta}
{Hipstamatic Lens John S / Film BlacKeys B+W}
23 septembre 2013 permalink
Situé à quelques dizaines de kilomètres de Sébastopol, un petit port bien abrité dans une anse de la côte ukrainienne vivait de la pêche (Balaklava tire son nom du turc et signifie le « nid à poissons ») et connut sa part de guerres et conflits dont la célèbre guerre de Crimée pendant laquelle, durant la bataille dite de Balklava, la cavalerie légère anglaise subit une des ses pires défaites.
Les petits poissons attirant les grands, la marine russe trouva le lieu bien adapté à la construction d'une base secrète de sous-marins. Au revoir les pêcheurs, bonjour les militaires …
Et en 1993, ce fut au tour des militaires de quitter la ville, la base devenant un Musée.
Quelques photos, comme toujours non-représentatives 😉 , des impressions fugaces, avec l'hipstapak Buenos-Aires (lentille Diego et film Uchitel 20 ou Blanko C16 pour la première) …
20 septembre 2013 permalink
C'était en fevrier 1945, à Yalta … Staline, Roosevelt et Churchill se partageait le monde.
Fiers de leur puissance, ils imposaient leur vue … et le monde s'en accommodait, du moins apparemment.
Depuis, leur partage s'est révélé caduc. Les oubliés, les nations émergentes, se sont réveillés, ont commencé à s'imposer.
Mais Yalta est toujours Yalta, station balnéaire d'une Ukraine pas vraiment resplendissante.
Pour ces quelques photos Hipstamatic, l’hipstapak Buenos-Aires (lentille Diego et film Uchitel 20) s'est avéré, a mon humble avis, un bon choix. A vous de juger …