Avec le mois commence l’année lunaire du tigre d’eau … il parait que l’eau a un effet adoucissant sur le caractère de la bête. Sera-ce un bien ? J’avoue que le buffle de métal ne m’avait guère convaincu. Qui vivra verra …
Le 2 … et hop, 3 polas dans le calendrier Photodarium 2023 … cool …
Le 8 … Lille, Mimi et quelques autres …
Le 11 … le Trou à Vaches ou le bout du tunnel ?
Soleil levant ou couchant … ombres et aveuglement …
Le 22 … Paris. Spot13, mais pas que …
Le 29 … ah, non, pas de 29. Un anniversaire en moins, une année gagnée sur le temps ? Pas sûr … septua(dé)génaire …
La grisaille s’installe … et pas moyen d’y échapper. L’hibernation n’est pas dans mes cordes. Dommage … 3 mois au fond d’une grotte avec un pot de miel …
Et novembre commence donc avec un petit week-end parisien avec les chicoufs … au programme la Tour Eiffel (avec un double contrôle de sac qui grille mes packs de films Polaroid … grrrrrr), une balade en bateau-mouche, Beaubourg (la place Stravinsky et le passage de l’Horloge), du côté de Notre-Dame et une glace au coco de chez Berthillon (Proust avait ses madeleines et nous …).
… et aussi des polas flous à la Butte aux Cailles …
et … Simone Veil par C215 …
Le 11 … et si ? Le soleil est là, quittons notre grotte pour … la villa Cavrois, une superbe demeure art nouveau dans la banlieue de Lille, restaurée et visitable. Soleil et couleurs automnales lui vont bien … mais, par contre, le choc lumière et ombre perturbe la cellule du SX70 qui, ébloui, me rate quelques photos incontournables …
Le 18 … après une semaine grise et pluvieuse, un beau soleil est de retour … et moi, vite fait, bien fait, j’enfourche ma monture et retourne à la Villa Cavrois bien décidé à dompter la cellule du SX70 … mission accomplie … la photo que je ne voulais pas rater …
Le 22 … mon gingko biloba … hélas cette année soleil et feuilles dorées manquent de synchronisation …
Le 23 … cas contact … confinement, test et retest négatifs (ça chatouille et gratouille les narines). Cher virus, ce ne sera pas pour cette fois-ci 🙂
Et le mois se termine avec un nouveau variant à l’horizon. J’apprends ainsi que omicron est une lettre (le bébé oméga) de l’alphabet grec … Je ferais bien de retourner hiberner.
Les mois se suivent dans une certaine mornitude … certainement, le mix Covid, météo bizarroïde (on peut appeler ça dérèglement climatique) et peu aguichante (quand on n’a pas souffert ses caprices extrêmes trop nombreux) et un certain blues non identifié … Alors entamer un nouveau mois avec bravitude (emprunt non autorisé ?), faut pas trop compter dessus.
Le 1 … Lille … luminosité pas top et donc ras. Quoique … ce mural de Duek Glez
Le 8 … re-Lille, en espérant que Biquette (oui, mon petit vélo) va voir son problème de « vitesses » réglé. Et bien non. Après une tentative désespérée du technicien, la panne est grave et l’Angleterre va devoir envoyer une pièce (LA pièce … j’ai pas trop compris quoi) et Brexit aidant il va falloir faire preuve de patience. Tant pis, waitons pour mieux see plus tard. Et puis la journée est belle, le ciel est bleu … alors déambulation au pied des immeubles lillois …
Le 10 … dans le calme d’une fin d’après-midi, le « crachement » caractéristique des brûleurs d’un ballon attire mon attention. Je m’arrache à mon bouquin, saute sur mon pola, le chausse du télé 1.5 et …
Le 11 … Lille encore … un ciel qu’on aurait voulu bleu mais qui se révèle brumeux et des polas qui « s’affadissent » (ou qui se décontrastent dans la pâlitude … pas facile d’exprimer le ressenti quand les mots qui pourraient y parvenir n’existent pas encore, … ou se trouvent embourbés dans une mémoire vieillissante) …
Le 30 … un week-end à Paris avec les chicoufs désireux de voir (et d’escalader) la Tour Eiffel , d’avoir un aperçu sur les madeleines de Proust de leur papa-enfant comme les sorbets coco Bertillon, le passage de l’Horloge (qui a bien vieilli, hélas … comme quoi lutter contre le temps n’est pas chose facile) et la fontaine Stravinsky avec les mobiles de Tinguely et Niki de Saint-Phalle … et surtout des films brûlés par le double passage sous les rayons des sas de contrôle de la Tour Eiffel …
Et puis novembre … Halloween, fête des morts … youpie !
Encore quelques jours et deux vaccinations (astra-zeneca parce que je le vaux bien … mais pas plus apparemment) et mon pass vaccination sera ok.
Le 3 … baptême du feu avec mon premier (et dernier, j’espère) test PCR. Et oui, les 14 jours après la deuxième vaccination ne seront pas écoulés lorsque la SNCF m’emportera …
Le 5 … direction Biarritz … ça fait quand même long en train … des plages, des surfeurs (non, pas moi … je suis pas trop latex ou caoutchouc), des couchers de soleil …
Le 7 … petit tour à Bayonne … quelques belles fresques mais pour le reste et sous la pluie … bof …
Le 11 … retour au bercail. Biarritz ce fut … woofff … (si, si … j’ai hésité pour les superlatifs à employer et puis je préfère faire simple. Oui, Biarritz vaut le détour … sauf pour les frites locales. Chez nous elles sont légères et croustillantes et là … poêlade ou poilade 😉 à la graisse de canard. Après ça, on peut affronter le blizzard local)
Le 15 … Paris …des gens à revoir depuis plus de 18 mois et puis on est en vacances non et le variant delta rôde. Profitons un peu …
Le 18 … il est arrivé (ou plutôt ils sont arrivés) … le SX37, un dispositif portant un filetage 37mm permettant d’adapter des lentilles au SX70 et un jeu de lentilles close-up. J’en parle ici.
Le 19 … Enfer et damnation … pfouuiiitttt … l’internet n’étant qu’un ensemble de bits ordonnés/rangés/sauvegardés , un souffle électromagnétique indésiré ou provoqué et pfouiiiitttt … tout disparaît, ou peut réapparaître par la magie du backup. Oui, mais quand une distraction administrative (oui, une facture se paye à temps), un hébergeur pressé de vous virer sans s’assurer qu’il s’agit juste d’un oubli administratif, une absence de sauvegarde (ou d’accès à celle-ci), et … pfouittt … un delete impitoyable vous relègue au néant. C’est ce qui vient de m’arriver avec mon blog de photos numériques de streetart anecdot.ouvaton.org . Merci Ouvaton (un mail de rappel, de mise en garde … ça ne mange pas de pain). Donc pfouittt … plus rien. Enfin, pas vraiment, car quelque part, un site ratisse tout régulièrement le web et c’est ainsi que je peux revoir (partiellement) ce qui fut mon site … Heureusement les photos, elles, existent encore sur Flickr …
Le 22 … Bruxelles … il fait beau, les terrasses sourient et le variant delta se régale …
Et puis le mois s’en fût discrètement sur la plante des pieds …
C’est un endroit qui m’attire irrésistiblement lors de mes passages à Paris. Tout a commencé il y a bien, bien, longtemps … le Passage de l’Horloge.
Le Défenseur du Temps fascinait mon fils encore tout jeune. On s’asseyait à une terrasse vers midi et on attendait les douze coups et le Combat. Et puis, le Temps s’est retourné contre son Défenseur et le mécanisme s’est définitivement arrêté (enfin je crois …). Finalement le dragon, le crabe et l’oiseau, à moins que ce ne soit la rouille, ont vaincu …
Il y avait aussi l’ex-tout nouveau Centre Pompidou et la Fontaine Stravinsky dans laquelle se baignaient des automates de Jean Tinguely et l’Oiseau de Feu et quelques autres œuvres de Niki de Saint Phalle …
Maintenant, deux grandes œuvres murales de Jef Aerosol (un autoportrait de l’artiste imposant un « chuuuttt » à la foule, un temps d’arrêt dans la frénésie de tous les jours ) et de Shepard Fairey (« Le futur n’est pas écrit » et « Le savoir et l’action font le pouvoir ») dominent la place … de quoi continuer à m’attirer (alors que j’écrivais ce billet, Invader est passé par là et a investi le panneau mural libre à côté de Shepard Fairey) …
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