premières impressions.
Ça y est Impossible Project à renoué avec le Noir et Blanc. J'avoue avoir très peu utilisé les versions précédentes suite à quelques cuisants échecs et amères déceptions … en cause, des films ultra « sensibles » (un regard de travers et c'était la surexposition), un photographe (moi, en l'occurrence) assez dilettante, et les moultes aléas qui rendent la chimie des films Impossible aussi attirante 😉
Le package est sympa mais avouons-le … on s'en tape un peu (grossier ? Moi ? … ). Une notice classique : outre les conditions de conservation (à plat, au frigo …), les températures optimales d'utilisation (13°C-28°C) il est dit que la protection dans les 2 (?) premières secondes est capitale (après aussi, mais moins) et que le film se développe en 10 minutes (waouawww … qui a dit instantané ?). Il est également rappelé que les clichés B&W sont sensibles à l'humidité pendant un certain (?) temps et qu'il est préférable de les conserver dans un endroit sec jusqu'à séchage complet de la chimie au risque de détérioration/décoloration des nuances.
Le film est évidemment tout nouveau, d'une fraîcheur exceptionnelle … production 11/2013. Et je vais utiliser mon SLR680 plutôt qu'un SX70 et un filtre (les nouveaux films B&W ont une sensibilité de 600 ISO) en intérieur et en extérieur (dehors juste quelques tout petits degrés … pas top).
Et c'est parti (molette darken en position médiane) et une Impossible Project Frog Tongue surmontée d'un darkslide (oui, c'est ceinture et bretelles). Avouons-le, les conditions sont idéales.
Bziiiiiiiiinnnnnnnnggggggggg….wouing…klak. Première photo et suspens.
Je déclenche un chrono et un peu moins de 2 minutes après le déclenchement, je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'œil sur le cliché. Déjà, la photo apparaît distinctement (pour qui ne connaît que les films couleur, c'est surprenant). Après 8 minutes, le développement est presqu'achevé.
Et, effectivement, après une dizaine de minutes … fini.
Que dire du résultat … je reconnais en être assez content même si le reproche lu et entendu ici et là d'un contraste très (trop ?) marqué laissant peu de place aux nuances de gris est réel ) moins marqué en extérieur avec flash débranché). On aime … ou pas. Et puis, plus rédhibitoire amha, un pourtour assez large de la photo est flouté, un peu cramé … dommage.
Maj (14/12/2013) : après quelques essais supplémentaires en extérieur avec une température de 2-3°C, il faut reconnaître que les polas sont encore très sensibles à la lumière et qu’ils n’apprécient guère ni le froid (pola blanchâtre comme surexposé) ni être « bousculés » pendant la phase de développement (apparition de stries, zébrures ?)
À vous de juger …
Le pola après 2 minutes (Hipstamatic avec mon iBidule) …
Le cliché final, intérieur avec flash …
… et extérieur sans flash …
{Polaroid SLR680 et film Impossible Project B&W 600}
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