Il y a plusieurs années je m’engageai dans une série de billets intitulée #miscelleanees#, une sorte de compte-rendu mensuel de mon activité publico-polaroidesque. Et puis vînt le Covid, une douce torpeur, une crise aiguë de procrastination, un scanner récalcitrant et le doux flot de #miscelleanees# se tarit. On pourrait ajouter la guerre à nos portes, la crise de l’énergie et un climat qui se dérègle … oui, le cœur n’y était plus trop. Et puis voilà, alors que l’hiver se rapproche et que mon instinct profond m’appellerait à hiberner, c’est plutôt l’envie de reprendre le cours des #miscelleanees# qui me reprend. Allez savoir pourquoi ?
Novembre s’achève et ce n’est pas le mois le plus inspirant (toujours polaroidement parlant … froidure et obscurité ne font pas le bonheur des pellicules instantanées).
Du côté végétation, quelques couleurs sympas apparaissent … profitons-en. Merci les anthocyanes (de temps en temps surgit quelques relents du passé).
Le gingko est aussi de la partie (mon gingko est un mâle et heureusement … les gingkos femelles donnent des amandes particulièrement malodorantes (gorgées d’acide butanoique au «délicat » parfum de beurre rance … encore un lointain avis marquant souvenir).
Le 2 … place aux décédés et retour vers le passé … avec un détour par Namur et ce très beau mural de Samuel Idmtal consacré au peintre namurois Pierre Dandoy … J’en profite pour ressortir un Polaroid The Reporter chargé d’un film périmé Fuji FP100C et belle surprise (de quoi maudire Fuji une fois de plus pour l’abandon de ces pellicules) …
Le 17, Paris … évidemment du streetart au Spot13 … … et à la Butte aux Cailles …
Louyz …
… et une superbe expo Monet à la Fondation Vuitton, un bâtiment sublime …
… des agapanthes, des hémérocalles (celles-ci sont miennes) et des nymphéas …
Le 24 venant de Chine après quelques péripéties logistiques et douanières, m’arrive un petit bidule curieux : un adaptateur pour utiliser les films Polaroid 600 dans un Polaroid de la famille Spectra (mis au chômage définitif par arrêt de la production de films adéquats). Premier test (bientot un billet consacré à ce dispositif) et petite déception … les coins supérieurs sont manquants
Novembre s’achève, les #miscelleanees# sont de retour (juskezakan ?), que vouloir de plus …
Et c’est reparti pour une nouvelle semaine de polas inédits …
Et à l’instar des feuilles mortes qui se ramassent à la pelle, les polas vont eux aussi se déposer par paquets sur le net . Une coutume bien sympathique précédant Halloween et le vin chaud … de quoi aborder l’hiver avec optimisme. Même si l’hiver 2022 s’annonce bien morose et … froid.
Ma contribution sous la forme de city views …
Jour #1 … Nice, la promenade des anglais
Jour #2 … Ostende
Jour #3 … Londres
Jour #4 … Saint-Paul de Vence
Jour #5 … Paris
Jour #6 … Deauville
Il n’y a plus qu’à se replier sous la couette, le pot de miel à portée de main et attendre les jours meilleurs … comme la Polaroid Week printanière de 2023 🙂
Avec le mois commence l’année lunaire du tigre d’eau … il parait que l’eau a un effet adoucissant sur le caractère de la bête. Sera-ce un bien ? J’avoue que le buffle de métal ne m’avait guère convaincu. Qui vivra verra …
Le 2 … et hop, 3 polas dans le calendrier Photodarium 2023 … cool …
Le 8 … Lille, Mimi et quelques autres …
Le 11 … le Trou à Vaches ou le bout du tunnel ?
Soleil levant ou couchant … ombres et aveuglement …
Le 22 … Paris. Spot13, mais pas que …
Le 29 … ah, non, pas de 29. Un anniversaire en moins, une année gagnée sur le temps ? Pas sûr … septua(dé)génaire …
La grisaille s’installe … et pas moyen d’y échapper. L’hibernation n’est pas dans mes cordes. Dommage … 3 mois au fond d’une grotte avec un pot de miel …
Et novembre commence donc avec un petit week-end parisien avec les chicoufs … au programme la Tour Eiffel (avec un double contrôle de sac qui grille mes packs de films Polaroid … grrrrrr), une balade en bateau-mouche, Beaubourg (la place Stravinsky et le passage de l’Horloge), du côté de Notre-Dame et une glace au coco de chez Berthillon (Proust avait ses madeleines et nous …).
… et aussi des polas flous à la Butte aux Cailles …
et … Simone Veil par C215 …
Le 11 … et si ? Le soleil est là, quittons notre grotte pour … la villa Cavrois, une superbe demeure art nouveau dans la banlieue de Lille, restaurée et visitable. Soleil et couleurs automnales lui vont bien … mais, par contre, le choc lumière et ombre perturbe la cellule du SX70 qui, ébloui, me rate quelques photos incontournables …
Le 18 … après une semaine grise et pluvieuse, un beau soleil est de retour … et moi, vite fait, bien fait, j’enfourche ma monture et retourne à la Villa Cavrois bien décidé à dompter la cellule du SX70 … mission accomplie … la photo que je ne voulais pas rater …
Le 22 … mon gingko biloba … hélas cette année soleil et feuilles dorées manquent de synchronisation …
Le 23 … cas contact … confinement, test et retest négatifs (ça chatouille et gratouille les narines). Cher virus, ce ne sera pas pour cette fois-ci 🙂
Et le mois se termine avec un nouveau variant à l’horizon. J’apprends ainsi que omicron est une lettre (le bébé oméga) de l’alphabet grec … Je ferais bien de retourner hiberner.
Les mois se suivent dans une certaine mornitude … certainement, le mix Covid, météo bizarroïde (on peut appeler ça dérèglement climatique) et peu aguichante (quand on n’a pas souffert ses caprices extrêmes trop nombreux) et un certain blues non identifié … Alors entamer un nouveau mois avec bravitude (emprunt non autorisé ?), faut pas trop compter dessus.
Le 1 … Lille … luminosité pas top et donc ras. Quoique … ce mural de Duek Glez
Le 8 … re-Lille, en espérant que Biquette (oui, mon petit vélo) va voir son problème de « vitesses » réglé. Et bien non. Après une tentative désespérée du technicien, la panne est grave et l’Angleterre va devoir envoyer une pièce (LA pièce … j’ai pas trop compris quoi) et Brexit aidant il va falloir faire preuve de patience. Tant pis, waitons pour mieux see plus tard. Et puis la journée est belle, le ciel est bleu … alors déambulation au pied des immeubles lillois …
Le 10 … dans le calme d’une fin d’après-midi, le « crachement » caractéristique des brûleurs d’un ballon attire mon attention. Je m’arrache à mon bouquin, saute sur mon pola, le chausse du télé 1.5 et …
Le 11 … Lille encore … un ciel qu’on aurait voulu bleu mais qui se révèle brumeux et des polas qui « s’affadissent » (ou qui se décontrastent dans la pâlitude … pas facile d’exprimer le ressenti quand les mots qui pourraient y parvenir n’existent pas encore, … ou se trouvent embourbés dans une mémoire vieillissante) …
Le 30 … un week-end à Paris avec les chicoufs désireux de voir (et d’escalader) la Tour Eiffel , d’avoir un aperçu sur les madeleines de Proust de leur papa-enfant comme les sorbets coco Bertillon, le passage de l’Horloge (qui a bien vieilli, hélas … comme quoi lutter contre le temps n’est pas chose facile) et la fontaine Stravinsky avec les mobiles de Tinguely et Niki de Saint-Phalle … et surtout des films brûlés par le double passage sous les rayons des sas de contrôle de la Tour Eiffel …
Et puis novembre … Halloween, fête des morts … youpie !
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