Excusez ce « mon » appropriateur (ça existe ? … Non … faudrait l'inventer), mais à force de le rencontrer quasiment tous les dimanches une certaine complicité s'est créée …
Chaque semaine, quelques centaines de kilomètres et c'est l'immersion dans un nid de coucous. Je deviens transparent, inexistant, malgré la cuillère au bout de ma main qui, elle, est reconnue et, parfois, appréciée. Parfois, aussi, un éclair (illusion ?) au fond des yeux. Souvent des cris, des borborygmes. Et puis le sommeil …
Fin de partie …
Quittant le nid, c'est au pied de cet arbre que je reprends mon souffle et retrouve ma réalité …
Atteint lui aussi de vieillissement, le soufflet de mon Polaroid 250 est sujet à des fuites de lumière (terme mal choisi pour qualifier une intrusion intempestive de photons) … oui, tout fout le camp …
Mais ce n'est pas une raison pour ne pas tester la double exposition … Minéral vs végétal
Et avec un SX70 toujours fougueux … En hiver …
… ou pas …
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