L'Instant Lab d'Impossible Project est un produit curieux, hybride, issu de la rencontre de deux mondes l'analogique et le digital.
Vous permettre de tenir en main, de toucher, de donner, d'échanger la photo bourrée de pixels immatériels obtenue avec votre smartphone, tel est l'objectif de l'Instant Lab. Qui sait … un jour du fond d'une boîte de chaussures planquée au fin fond du grenier ressortira le pola. Je doute qu'il en sera de même avec les giga-octets d'instants magiques figés sur un disque dur ou dans le cloud.
Au départ, même si je n'ai aucun préjugé pour le digital, que ce soit pour le streetart (photos sur @necDOT pour lesquelles j'utilise mon APN Sony), les photos de famille (généralement l'iPod), les instantanés de la vie (voir la section de #pola vs hipsta#), l'objet ne m'attirait pas vraiment … le prix y était pour beaucoup. Alors un prix soldé plus un voucher de fin d'année (sympa Impossible), plus un « mais que veux-tu comme cadeau ? » … me voilà avec un Impossible Lab Universal. J'espère qu'il va bien s'entendre avec mon iPod (je suis allergique au téléphone).
L'Instant Lab Universal fonctionne avec un grand nombre de smartphones (voir liste des appareils compatibles). Un support particulier pour les « anciens » iPhone et iPod est fourni (attention, la découpe ne tient pas compte de la coque et le risque d'un mauvais positionnement du smartphone n'est pas nul …). La boite contient un cable USB pour le rechargement de la batterie (oui, l'Instant Lab n'utilise pas les batteries incorporées dans le pack film. Dommage que ce cable ne puisse pas être rangé dans un compartiment incorporé), un couvercle de protection et une pochette souple pour ranger l'Instant Lab. Cerise sur le gâteau, un bon de réduction de 20% pour l'achat de films (l'Instant Lab peut utiliser les films SX70 ou 600) était joint à l'envoi.
L'objet, plastique noir, compact, est dans la digne lignée des « folding camera » (SX70, SLR680) de Polaroid, surtout dans le déploiement de la tour télescopique (mais plastique un peu « cheap »). Il est assez étrange par son design sobre et son utilisation assez rudimentaire (volet obturateur).
En suivant le mode d'emploi succinct fourni (un peu plus de détails ici) et après chargement, on lance l'application iOS ou Android sur le smartphone, on suit les informations et c'est parti …
Mon tout premier essai (Hautes Fagnes, variantes) brut. Mes impressions encore vagues se préciseront certainement dans un prochain billet …
… un pola classique avec le Polaroid SLR680 et un film TIP Impossible Project …
… la photo numérique avec mon iPod 5g …
… et le pola Instant Lab obtenu à partir de la photo digitale …
Clap de fin pour ce premier essai, concluant en première impression, et plus d'infos à venir …
Les temps sont ce qu'ils sont … bousculés. Et c'est dommage car noel est là … Hohohoho …
Je suppose que suite à une extension indésirée de leur récente pogonophobie nombre de gens en sont devenus paternatalophobe. Il y a barbu et barbu mais rappelons-le la barbe ne fait pas l'homme (hipster ou mollah) … ou la femme (encore moins).
Difficile donc de vous présenter des vœux de Noël sereins avec une illustration adéquate style sapin/boules/père noel sans risquer d'attiser de telles phobies. Et comme je ne peux vous garantir un soutien psychologique efficace je vais tenter de faire soft (et en Belgique, quand il s'agit de faire soft, discret on se rabat sur les chatons). Difficile … mais pas impossible …
… et quoi de plus adaptė aux circonstances festives qu'un petit pola avec de splendides <roulement de tambour> chats peints de Noël </roulement de tambour> …
{Polaroid SLR680 / Film TIP Color 600}
Les spécialistes en pogonophobie me feront peut-être remarquer que cette phobie concerne tous les poils, moustaches comprises et les chats en ont, de belles moustaches (sans compter tous les poils autour). Tant pis, on fera avec.
Un à un, les mois s’égrènent … la vie aussi. Et quand il y a vie, il y a mort et quand il y a mort il y a novembre (difficile de prévoir que novembre dans nos régions – mais pas que – serait noir, vraiment noir) … cimetière, marrons chauds, pomponnettes, ou … salle d’attente 🙁
{Polaroid SLR680 / Film Yellow600}
… mais pas que, heureusement (début de mois trompeur ?), … un pur soleil doré à souhait traversant le feuillage (Tournai) et une consultation populaire sur le look à donner au pont des trous après réaménagement pour le passage des péniches de plus grand gabarit …
Le 9, en octobre à Paris au quai 36, une œuvre de Dourone m’avait impressionné et ô surprise, Dourone est passé aussi à Neerpede. Mais où ai-je la tête ? Le SX70 Sonar est aussi un SX70 => il ne faut pas oublier d’ajouter un fifrelin de « darken » au risque de surexposer les photos (quelques photos ratées et un doute plane sur la fiabilité de la cellule). Dans le lot, un coup de chance comme ici …
{Polaroid SX70 Sonar AF / Film TIP SX70 Color}
Après un mois de cafouillage, de crash en crash (du moins pour mon iPod) Hipstamatic a bondi de la version 280 vers 300, 301, 302 (je ne l’ai pas vue passer) et 303. Calme, stabilité et … volupté sont de retour 🙂
Un petit Hipstamatic (bon, d’accord, l’hipstamatic qu’on peut éditer après coup, ce n’est plus vraiment de l’hipstamatic) pour l’occasion … chassez le pola il revient en catimini avec mon Dushechkin qui se précipite pour arracher le pola … et la frog tong 🙂
Et un vendredi 13, très … vendredi 13. De quoi devenir paraskevidékatriaphobe. Vous avez le coran et les ceintures d’explosifs … on vous les laisse. Nous on a notre mode de vie et on le garde. Alors, svp, allez vous faire exploser dans le désert. Loin, loin, loin et ne touchez pas à notre liberté.
Ensuite pluie, pluie … et vent. Faut dire que le cœur n’était plus soleil. Pas vraiment un temps pour les sorties et les polas.
Le 16, en direct de Chine (ou presque), une enveloppe brune et dedans mon certificat HSK 1 … fier 🙂 En route pour le niveau 2. En février ? Il va falloir booster les neurones avec 150 caractères supplémentaires …
… toujours la Butte aux Cailles, toujours Zabou (mais aussi Ojidjo) et toujours un pola² … faut-il croire que ces trois ingrédients me plaisent ? …
Une fin de mois froide, sombre et humide … trois (autres ingrédients) très peu prisés par les films Impossible SX70. Black friday aidant, une commande de Color600 chez Impossible.
Et des polas « en interne » … un week-end avec le Dushechkin qui a bien grandi depuis son apparition avec sa maman dans le trailer de la COP 21 (à 1min 06)
Novembre 2015, la France a eu chaud, la Belgique a eu chaud, la planète a et aura chaud et l’odeur de roussi n’est pas prête à se dissiper … Espérer ? … ou pas ?
Pour l'édition Renaissance de Lille3000, Lille a mis une fois de plus le paquet pour étonner, surprendre, … De nombreuses créations/créatures ont ainsi fait leur apparition dans les rues de la métropole du nord …
Le coréen Choi Jeong Hwa y a semé de grosses fleurs gonflées et mobiles dans le bassin du Wault (White Lotus) ou dans la cour de l'Hospice Comtesse (Breathing Flower), mais aussi un surprenant Fruit Tree à la vieille bourse … Art ou pas ? Là n'est pas, à mon avis, la question … Performance ludique et amusante, certainement.
Né en 1961 à Séoul, Choi Jeong Hwa est la figure de proue d’un « pop art » coréen. Pour lui, l’art est partout et pour tous. Son esthétique « Kistch » et multicolore mélange l’imagerie traditionnelle coréenne et la culture populaire. Avec ses gonflables disséminés dans la ville, il propose une manière à la fois ludique et originale de trouver la beauté dans toutes les choses du quotidien. (Site Lille Renaissance)
Dans un passé, lointain pour beaucoup, moins pour d'autres (pour qui le futur relève plus du court terme que du long terme), un groupe assez hors de mon commun qualifiable de pop neilyoungesque, avait accroché mes oreilles par une musique assez lancinante, planante mais non dénuée de trous d'air … Talking Heads. J'avoue que Tina Weymouth à la basse … n'était pas pour me déplaire. Mais ça c'est mon problème.
Le disque More Songs About Buildings and Food sorti en 1978 m'avait ramené vite fait à la rivière (Down by the river – de Neil Young, excusez-moi si je me répète – était, est et restera un des summa – un summum, des summa, non ? – musical de mon existence) avec le morceau Take me to the river …
Et je suppose que vous vous demandez « et alors ? » … Patience, j'y arrive.
La pochette du sus-dit disque (allitération inélégante … tant pis) n'avait guère retenu mon attention et pourtant … une photomosaïque composée de 23×23 soit 529 (si, si, le compte est bon) polaroids, œuvre de Jimmy de Sana.
Il aura donc fallu pas loin de 40 ans pour que l'illumination se fasse et que la pièce tombe. Vous parlez d'un instantané … Evidemment, au prix que coûtent les polas d'Impossible Project au jour d'aujourd'hui (de demain aussi, je suppose … si la poule pond des œufs d'or on ne va pas en faire une poule au pot) il faudrait lancer un projet kisskissbankbank (Vous savez les trucs de participation collective, l'économie 3.0 du futur … proche) pour rééditer l'exploit de Jimmy de Sana.
Avant la video (un concert de Talking Heads … enjoy … Take me to the river débute vers 1h09) deux polas divers et (a)variés 😉 sans grand rapport avec le sujet du billet mais juste pour me faire musicalement plaisir …
… un échantillon de ma collection de cylindres (cherche phonographe désespérément) …
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